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LE PAYS DU COGNAC
duveteux blanc
à
peine rosé; ran1eaux verts, sannents longs, ran1pants, plutùt
grêles, noués assez long.
Grappes
à
grains oblongs, jaune Yerdâtre, pointillés, 1noyens,
à
goût relevé, sucrés; lâche, forten1ent ailée, longue, sur moyenne; pédoncule
long, n1ince, cassant; pédicelles longs et grêles.
Ces caractères pern1ettent de distinguer facile1nent le Colombard
des autres variétés de vignes cult iYées dans la région.
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n'a pas donné jusqu'ici
Vignoble de 1'\. Chevalier, au 1'\ainc-1\-lcslicr, prl:s Ba1·bczicux (Charente)
des variations ren1arquables, sans doute parce que sa culture n'est pas très
étendue. Peut-être cependant existe- t- il une variété
à
feuilles très découpées.
C'est ce que laisse supposer le passage suiYant de I'Ampélographie universelle
du comte Odart : (( Son bois est taché de noir, ses feuilles sont petites et très
découpées, etc.. .
>.
Mais si cette variété aexistéai lleursquedans les collections
de la Dorée, elle ne s'est pas répandue, et on ne la trouYe pas dans les
vignobles. Ce qui existe, ce sont des Yariations plus ou n1oins fertiles de
Colornbard, et
il
est très important de sélectionner cette Yariété.
le Colombard débourre un peu après la Folle blanche, et, par
suite, il est un peu moins exposé aux gelées de printemps : il convient
davantage aux parties basses .A la floraison, il est égalen1ent sujet à la coulure;
sa production est. en conséquence, fréquemn1cnt irréguli ère . Les années