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L'ART DE C 0
l'.I
P 0 SE
Il.
tiré six pintes de liqueur, vous les reverserez
dans la cucurbite par
Je
canal de cohobatinn,
après
qu0i
vous distillerez au très-petit
filet;
ayant retiré cinc1 pintes de liqueur spiritueuse,
et hien imprégnée dJhuile aromatique de café,
vous arrêterez la distillation. Vous procéde–
rez ensuite
;]a
siropation, comme il
a
été
dit
dans les pJ.·incipes généraux, c'est-à-dire,
que
yous ferez fondre cinq livres de sucre dans
cinq pintes d'eau de fontaine ou de rivière,
vous mêlerez les esprirs avec cc sirop,
aprcs
quoi vous
filtrerez
avec d'autant moins
de
pc;ne
que le mélange ne sera point
Jai C!1x.
Du Thé.
On ne trouve cet arbrisseau que
d()nS quel–
ques provinces de
Ja
Chine , du Japon
et
de
1a
Tartarie, et encore les feuilles n'en
ont·
elles pas d'une égale honté. La différence
en
est
si
grande, dit un géographe (Atlas
Sini·
eus), qu'il y a tel thé qui ne vaut
à
la Chine
qu'une obole
la
livre, tnndis
qu'il
y
en a
d'autre qui se vend jusqu'à deux pièces
d'or
et
plus. Celui
que
les Chinois estiment
da·
van age, croît dans
la
province de Kiangnan.
aux environs de
la
vilJ c de Hoci-Cheu.
G'e't
un arbrisseau dont
la
tjge se partage en
plu·