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LES LIQUEURS DE TABLE,
etc.
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nous l'avons dit, avec de l'eau commune,
bouchez bien
la
cruche, et laissez le tout en
macération pendant huit jours. Si au bout
de ce tems, l'eau'- de - vie n'a pas contracté '
une odeur de thé agréable et tirant un peu
sur l'odeur de violette, ce sera une marque
que votre thé n'est pas d'une excellente qua–
lité. En ce cas, prenez encore deux onces de
thé; jetez-les dans un demi-septier d'eau bouil–
lante ; tirez-en la teinture., comme la pre–
mière fois, et ajoutez - la à votre infusion,
que vous continuerez pendant huit autres
jours, il sera pour lors tems de distiller.
Vous commencerez cette opération et vous
la finirez au bain -marie , en observant de
pousser jusqu'au fort filet pendant les quatre
premières pintes qui
~ortiront;
vous les coho–
herez , et après avoir diminué le degré de
feu, vous continuerez la distillation au petit
filet jusqu'à l'occurrence de cinq pintes; vous
cesserez alors. Faites ensuite votre sirop
à
froid, en faisant fondre cinq livres de sucre
dans cinq pintes d'eau; mettez -
y
vos cinq
pintes d'esprit de thé, et filtrez selon l'art.
La liqueur de thé, préparée comme nous
venons de le dire, est douce, fort agréable;
elle ressemble assez
à
l'eau-de-vie d'
A
ndaye,
elle en a
,m~me
les propriété$, étant, ainsi




