n.
les
s Je
fO·
rce
les
ans
ite
ans
ient
de
des
lus
oup
X
de
tau·
t
eu
l'ar·
erve
clans
ente
rbre
oorte
bre ;
LES LIQUEURS DE TABLE,
etc.
J I I
ses feuilles sont très-vertes , mé liocremeut
larges, mais long·ues et assez semblables
à
celle du laurier royal. La ffour eu est blan–
che et d'une o<leur assez agréable. Le fruit
resseml?le fort
à
l'olive par
~a
figure et par
son noyau; quand
il
rembrunit, il annonce
qu'il est tems de lever l'écorce de
la
cannelle.
Ce fruit est rempli d'une liqueur visqueuse,
amère, piquante, et qui sent un peu le lau–
rier. La tige porte deux écorces; la première
n'est d'aucun usage,
la
seconde seule est
précieuse, c'est ce que nous appelons propre.–
ment cannelle ; elle est originaii•ement grise
et peu odorante; elle ne devient rougeâtre ,
aromatique, et telle que nous
la
recevons ,
qu'après avoir été séchée au soleil; c'est par
la
chaleur de cet astre qu'elle contracte la
couleur et l'odeur qui la distinguent, proba–
blement il s'y fait alors une fermentation qui
exalte l'huile essentielle.
La cannelle n'est pas le seul produi t de
cet arbrisseau, toutes ses parties ont leur uti–
lité. On tire dans les Indes , de sa racine,
une huile jauue, d'une odeur suave,
mai ~;
qui
s'évapore aisément
à
cause de son
exti:êmcvolat lité; on en tire aussi une espèce de
camphre très - b1anc, et pJus estimé que le
camphre ordinaire. L'huile qu'on e-s:prime




