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C'est doue des seules fleurs <l'orange <lont
nous prétendons parler ici; l'excellente odeur
qu'elles répandent, et les vertus médicales ,
qu'on leur altribue, leur donnent une juste
préférence sur toutes les fleurs connues. Je
prrviens d'avance nos artistes sur l'exactitude
qu'il faut apporter dans
1'
op· ration qui va
nous occuper; ]a délicatesse du sujet ne per–
met pas
la
moindre négligence.
Prenez trois livres d.e fleurs d'orange, ayez
soin de les faire cueillir par un tems serein,
et immédiatement après le level' <lu soleil ,
...:'est-à-dire, après que l'humidité en aura
été
desséchée; elles sont plns odorantes alors:
mondez-les eu séparant les étamines et lcs
pistils; mettez en infusion les pétales seule–
ment daus neuf pintes de bonne eau-de-vie,
ou égale quanüté d'esprit-de-vin préparé (cc
qui vaut mieux), faites durer l'in fosiou pen–
dant un mois_; disLillcz ensuite au hain-rnarie.
Ayant retiré . six pintes, versez ce premier
produit dans la cucurbite pour cohohcr _; con–
tinuez l'opération. Quand vous aurez extrait
euviron cinq pintes, et que vous apercevrez
quelque blancheur dans le récipient,
il
sera
tcms de finir la distillation. Cb1nmencez pour
lors votre composition. Pour cet effet, faites
Yotrc sirop avec six liv,res de sucre et quatre