la
!S
e
·
!S
~e
St
·
te
·
il
t
,
rt
é
,
t
e
s
rs
e
r
-
LES LIQUEURS DE T A:BLE'
etc.
125
naicnt
à
peu près les mêmes résultats , d'
01.1
j'ai conclu que l'anis et la badiane devaient
avoir les mêmes vertus, et que l'on pouvait
s'en servir dans les rnèmes cas, et pour re–
médier aux mêmes
indi
positions.
11
faut ce–
pendant avouer que la liqueur faite avec la
badiane est sans comparaison plus gracieuse ;
pour cette raison, j'en conseille l'empioi
de
préférence
à
l'anis; vous la composerez donc
selon la méthoùe suivante :
Pilez en poudre fine six onces de badiane;
faites infuser cette poudre pendant quinze
jours dans neuf pintes d'eau-de-vie ou d'es–
prit-de-vin tempéré par l'eau; distillez au
fi-
-let mécliocre; si l'esprit est suffisamment im–
prégné <l'odeur, comme il arrive ordinaire–
ment dnns cette opération, vous vous en
tiendrez
à
cette seule distillation; faute
de
quoi, après avoir retiré six pintes d'esprit,
vous cohoberez;
à
la seconde fois, vous vous
contenterez de cinq pintes.
Ce
qui restera dans
la cucurbite sera fort odorant, mais peu ou
point du tout spiritueux; et comme la ba–
diane,
ainsi que l'anis, donne beaucoup
d'huile essentielle, âcre et piquante,
je ne
conseille pas de tirer
à
la .quantité, de crainte
d'ôter
à
la liqueur la délicatesse qu'elle
d
it
avoit·.