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LES LIQUEURS DE TAllLE,etc. 127
sont extrêmement
entrelac~es
, et forment
comme des petits buissons impénétrables.
Les feuilles sont vertes en toutes saisons ,
petites, étroites, oblongues , et terminées
par un aiguillon, ce qui fait qu'on en cueille
difficilement les baies ; elles sont rondes, de
la grosseur d'm1 pois, vertes d'abord, et en–
suite noires lorsqu'elles sont mûres; elles
sont placées entre les feuilles, dans un ordre
admirable. Le hois de genévrier est aussi fort
odorant , et presqu'aussi sudorifique que le
sassafras.
Choisissez des baies qui ne soient pas trop
vieilles, c'est ce que vous distinguerez aisé–
ment
à
leur épiderme; si elle est ridée, c'est
un signe qu'elles ne sont point de I'ànnée; si
elJe est ferme et Lien tendue , c'est un bon
signe. Prcuez garde aussi qu'elles n'aient point
fermenté , elles
y
sont fort sujettes; vous vous
en apercevrez
à
leur goût aigre et moisi . En
ay-.mt choisi üu demi-litron, écrasez-les dans
nu mor ier de ma1•bre; ajoutez deux onces de
cannelle et quatre clous de girofle; mettez le
tout en
infliSÎon
dans neuf pintes d'eau-de-vie
ou autant d'esprit-de-vin tempéré par l'eau ,
faites dwei· l'infusion pendant quinze jours;
ap ·ès ce
tem3
distillez au bain-marie; vous
·cncz
à
l'odeur plus ou moins forte de ge-