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L'
ART
DE C0 M P 0 S E R
ble. Cette espèce de sac est appelé vu1gaire·
ment
chausse;
son coté large A, opposé
a
la pointe
B,
formera l'ouverture; vous
re–
plierez les bords, et vous
y
coudrez un petit
cerceau de bois ou d'osier , ce qui formera
le bourlet C; aux quatre points
d d d d,
dia–
métralement opposés , vous attacherez quatre
cordons
e e e e
d'égale grandeur, que vous
nouerez ensemble au point
F ,
dans ]equel
vous insérerez un anneau
G;
à cet anneau
répondra une corde que vous attacherez au
plancher, et que vous ferez mouvoir parune
poulie, ou bien vous pa serez un bâton
à
tra–
vers l'anneau, et vous poserez le tout
sur
deux chaises d'égale hauteur , ou bien vous
suspendrez votre chausse
à
un crochet ,
ou
enfin comme vous jugerez
à
propos pourvotre
plus grande commodité. Le grand point
est
de passer votre liqueur sans courir les risques
de rien répandre.
La figure ci-jointe vous fera saisir tout
œt
appareil beaucoup mieux que mon explica–
tion. Si, au premier passage, la liqueur n'est
point exactement claire, vous
la
verserez
de
nouveau dans la chausse, et vous recommen–
cerez jusqu'à ce que vous ayez atteint le
de–
gré de limpidité que vous souhaitez.
VII. Il
est
bon de vous
faire
observer
en·