LES LIQUEURS DE TABLE, elc.
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munes, sont fort bonnes, pourvu qu'elles
lu
soient d'une maturité parfaite. N'en réservez
id
aucune d'équivoque, telles que pourraient
s,
être celles qui seraient tachées cle pourriture,
nt
ou trop vertes. Commencez par en ôter le
es
duvet avec un linge un peu rude et bien pro-
pre, ou pJ_utôt une brosse, ôtez-en les noyaux;
ts
pétrissez bien votre fruit jusqu'à ce qu'il soit
-
en marmelade, mettez - le en fermentation
é-
dans de grands pots de grès, ou, si v-ous .n'en
e
avez pas, dans un baquet proprement échau-
l-
dé, couvrez-le d'un linge, placez-le dans un
lieu tempéré jusqu'à ce qu'il ait hien fer-
·
menté , ce qui n'arrivera guère qu'au bout
'il
de quinze jours ou trois semaines, plus ou
r
moins' suivant la température de la saison;
t
lorsque vous n'apercevrez plus auèune mar-
r·
que de fermentation sensible ) ce que vous
ue
reconnaîtrez à une odeur forte et YÎneuse ,
~n
et encore mieux
à
la
limpidité de la liqueur
i-
qui se trouvera
aa
dessous d'une croùte qui
se sera formée
à
la
surface, vous passerez le
tout par un linge d'un tissu un peu lâche ;
pourlors vous ajouterez deux livres d'esprit–
de-vin bien rectifié, et quatre livres de sucre
•
en poudre, plus ou moins de l'un et de l'au-
,e.
tre, relativement
à
1 force et
à
la saveur que
~-
vous remarquerez
à
votre vin clc pêche; c·est