LES LIQUEURS DE TABLE,
etc.
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bouteilles, s'il est parfaitement clair. On ex–
primera le marc , ·qu'on laissera déposer;
la
liqueur devenue claire, on la soutirera. Voilà
le vin de cerises. On peut, surtout si on n'a
pas concassé les noyaux, ajouter, dans le ton–
neau, de l'iris de Florence en poudre , ou
bien des feuilles de pêchers, qu'on brisera et
fera bouillir pendant trois ou quatre minutes
seulement, avec le sucre et le jus de cerises.
La
proportion de ces arums est, pour soixante
pintes , une demi-once d'iris, ou une poignée
t
de
tontures de pêchers.
Le marc mis
à
distiller dans un bain-marie,
j
avec addition d'eau, donnera du kirchwaser.
u
Le vin de cerises, beaucoup plus agréable
e
que celui de raisin, et qu'on priserait beau-
s
coup plus que tous les vins de dessert étran-
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gcrs, s'il venait de Chypre ou des Canaries,
ra
est
aussi le vin le plus économique : en effet,
,
trois livres environ de cerises de trois sous ,
et
et
c'est l'estimer cher pour le propriétaire,
n·
donnent une pinte de vin; ajontez une ou
in
deux onces de matière sucrée d'un ou deux:
n,
sous : compterez-vous l'arum, les petits frais,
ra
c'est du vin
au.
plus à cinq à six sous la
t;
pinte,
iti·
Les cerises ne mûrissant pas toutes
à
la
en




