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LES LIQUEURS DE
TABLE,etc.
241
Il m'a été demandé, au nom d'une sociéLé
d'agriculture, de pi1hlier quelques observa–
tions sur le meilleur parti
à
tirer de l'abon–
dance actuelle des fruits. Je me fais un devoir
de répondre
à
cette invitation; c'est d'ailleurs
un nouveau tribut que je paye avec plaisir à
l'économie domestique et
à
la bonne ména–
gère, pour qui c'est une jonissance si douce
de pouvoir offrir
à
ses convives et
à
sa
fa–
mille, de ces agrémens, de ces do:uFeurs do–
mestiques qui ne lui coûtent pour ainsi dire
que des soins.
Du Ratqfia de la Ménagère.
Indiquons
à
la ménagère un des ratafias les
plus agréables et les plus économiques.
Dans une cruche de douze pintés, bien
bouchée, elle versera quatre pintes d'eau-de–
vie; le moment des fruits arrivé, elle emplira
journellement sa cruche des ceri es, prunes,
abricots, pèches , trop mûrs pour être ser–
Yis,
les écrasant
à
la main et en concas
:mt
les
noyaux : quand elle aura des restes
dè
compotes, des écumes , des marcs de confi–
tures, elle les ajoutera
à
sa provision, ainsi
que le cœur des poires dans leur tems. Après
la
saison
des fruits elle passera son ratafia,
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