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de
lui
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qui
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ede
LES LIQUEURS DE TABLE,
etc. 245
la même manière : ce sont les mêmes prépa–
rations : le ·fruit , comn1e alim,ent léger ; le
suc , exprimé et étendu dans l'eau , comme
boisson : c'est souvent
la
seule
que
la
méde-
'
cine ordonne dans les fièvres ardentes , et
surtout dans les fièvres putrides; elle
€Il
pré–
pare un sirop qui entre dans les tisanes, les
apozèmes , les potions , les gargarismes ·;
entin, la
~onfiture
de groseille ou sa gelée
est
un
des mets favoris de
la
convalescence,
comme de l'enfance.
La
groseille
a
de commun avec le raisin
de e conserver sur sa tige beaucoup au
delà
du
terme de sa maturité; ils
y
acquièrent
même une maturité secondaire qui combine
et atténue l'acide de ces fruits, de manière
à
les rendre beaucoU:p plus doux et plus
agréables.
Le groseillier a de plus l'avantage
de
croître
à
toutes les expositions , en
~orte
qu'en
contre-espaliers , au sud-est, le fruit mûrit
un
moi.s plus tût que celui qui _e t au nord ;
vec le .soin ·
d'abriter
1
ipendant ·les fortes
chaleurs du jour , les groseiller_s ,exposés
au
nord, et en
le.s
empaèllnnt , on .peut con–
.erver la g-Poseille jusqu'aux gelées, et
c'e~t
J?uir de
ce
fruit
sur l'arbre p.endant
·cinq ou
~ nio~.
Q
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