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L'ART DE
' C
0 MP 0 SE Il
martel , la royale d'hiver , le bon
-chré–
tien, etc.
La pomme d'api, de fenouillet et de rÛ·
nelte, prennent beaucoup, de suc qui n'exis–
tait pas au moment de la cueillette; c'est la
maturité du tems qui développe et combine
les principes qui composent la matière sucrée
dans l'un et l'autre de ces fruits .
Le
cidre
ne serait pas aussi sucré sans la maturité
secondaire de
la
pomme. Voilà pour la sen·
sualité. Maintenant voyons pour la santé.
Les cerises que vous mangerez au pied
du
cerisier, et qui vous donneront des aigreurs,
des tranchées , quelquefois un mouvement
de
clyssenterie, cueillies aujourd'hui
et man·
gées demain deviendront un aliment nour·
rissant , rafraîchissant, salutaire , et
tout
illl
plus légèrement laxatif en
mème
tcms
que
beaucoup plus agréable.
C'est pourquoi l'époque des fruits dans
les
campagne:: devient souveut celle d'aflections
fébriles et clysscntériques par le désordre
que
jette dans les premières voies ce caractère
de fruits
crus ,
surtout lorsqu'ils
n'ont
pal
âcquis même leur maturité de végétation.
Cette petite dissertation me rappelle
une
anecdote. Franklin était dans son jardin,
3
Pass.Y
j
j'alla[
l'y
rc1oindre:
il
était
près
d'un