L Es LI Qu E u R
g
D E T A B L E '
etc. .253
c-
se
fait pas d'idée de la différence pour la cou•
x-
leur
et la saveur des glaces faites avec un sor-
se
het
de fruit cuit.
lle
Nous ne parlerons du sirop de groseilles
co~
que pour condamner cette préparation.
Le suc de la groseille et le sucre font na..
turellement gelée; et pour obtenir ce sirop
dans un état de fluidité, il faut faire subir
au
fruit un commencement de fermentation qui,
es,
mi-acide, mi-spiritueuse , en altère la couleur,
né,
la
saveur, le goût et le principe acide, c'est-
ro·
a-dire' que le sirop ne participe plus des
rne
propriétés du fruit, et que les effets médici-
de
naux ne sont plus 1es mêmes. Ajoutons que
uit ,
le
sirop de groséilles n'est pas une boisson
gro·
agréable, ou qu'au moins on
n'y
trouve rien
clans
de ce qui appartient
à
ce
fruit.
à
la
Le
véritable sirop de groseilles, c'est notre
plus
gelée; étendue dans l'eau, son état gélatineux
gro-
se perd en un instant,
à
l'aide de la plus lé-
i111é;
gère
agitation~
on en met une ou deux cuiI-
gro-
lerées dans un bol de faïence, on
la
bat avec
colo·
la
cuiller, et c'est du sirop; mais un sirop
l'ex·
doué de tout
ce
que l'autre
a
perdu par
un
:iisson
commencement de fermentation;
il
a conser–
ên1e
vé son acide, sa couleur, son arome , et tout
; elles
l'agrèment du
fruit.
Le sirop de groseilles
et
on
ne