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LES LIQUEURS DE TABLE' elc.

255

pinée ; on clarifie ,, on cuit son sucre

à

la

plume , et on

y

jette sa groseille ; au bout

de cinq minutes on retire la poêle du feu ,

et on

verse dans des pots de verre, tels que.

ceux de Bar.

Les confiseurs mêmes de Bar s'y trompe–

raient, parce qu'enfin ce qu'on fait là, on

peut le faire ailleurs : de la groseille , du

sucre , et du fruit sont partout les mêmes.

Il

n'y

a de différence que dans le prix

qu'augmentent les petits bocaux de verre,

la

boîte, l'emballage et le port. D'ailleurs,

pour se donner l'air de magnificence de tirer

de

Dar

même ces confitures , on peut les

dresser dans les petits bocaux de ce pays.

Plus

d'un 1naître d'hôtel profitera de

la

leçon,

et fera

payer des confitures de Bar faites à

l'office de son maître.

On

fait les confitures avec la gr0seille

rouge ou blanche , égrappée ou non égrap–

pée.

Confiture de

Groseilles

à

.froid.

Quelques personnes vantent la gelée de

groseilles

à

froid : pour la faire , on prend

poids égal de suc de groseilles et de sucre