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LES LIQUEURS DE TABLE,

etc.

277

D'un autre côLé, il

y

a des substances qui

paraissent extrêmement odorantes avant l'ana–

lyse, et dont on n'a jamais pu tirer un soupçon

d'odeur par la distillation; telles sont les fleurs

de jonquille, de vi<?lette, de jasmin, et pres–

que toutes les liliacées. Ces sortes de fleurs

constituent une classe

à

part ; elles exigent

un procédé particulier. Observons encore

que l'on peut tirer de deux sortes d'eau

simple de la plupart des substances odo–

rantes; l'une fort imprégnée d'odeur, mais

toujours en très-petile quantité , nous la dé–

signons sous le nom d'eau essentielle; l'autre ,

moins odorante,

à

la vérité, mais très-abon–

dante , que l'on nomme simplement eau odo–

rante. Nous allons donc communiquer ce que

l'expérience nous a appris touchant les pro–

portions qu'il faut observer dans l'extrac•

tion de ces deux espèces d'eau odorante

simple..

Procédé

pour

la

Jre.

classe.

Pour distiller

1'

eau

essent:ieJle

des plantes,

prenez la quantité qu'il vous plaira de fleurs

ou de plantes aromatiques , emplissez-en la

moitié d'une cucurhite , et pas, davantage;

Tersez par-dessus un peu d'eau d.e rivière ,