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I

LES LIQUEURS DE TABLE,

etc.

2:9

s'attachent pas au fond de l'alambic; distillez

à

feu nu, mais sagement gradué.

En général les alambics dont on se ser–

vira dans

la

présente distillation , ne doivent

point être fort élevés.

Voy. la.figure.

Je

conseillerais aussi, pour avoir des eaux bien

imprégnées , d'avoir. toujours recours aux

rectifications; c'est -

à -

dire, qu'après une

première distillation faite comme nous ve–

nons de le dire ,

il

faudra prendre l'eau odo–

rante que l'on vient d'obtenir pour premier–

résultat , et la verser sur nouvelle quantité

de fleurs ou plantes , et procéder ensuite

à

une nouvelle distillation.

J'ai oublié d-e dire que si l'on emploie de

l'eau dans cette opération, soit pour

ti~eF

la

teinture des plantes pa1· une forte décoction ,

soit pour humecter les fleurs , si on ne juge

p:ts

à

propos d'en tirer le suc, il faudra tou–

jours préférer l'eau de rivière

à

toute autre

eau.

Les eaux odorantes, quoique bien prépa–

rées de la manière dont nous venons de le

dire , ne se conservent guère plus de deux

ans; c'est beauc0up encore , surtout lorsqu'il

n'est pas possible d'en obtenir autrement

I"

es–

prit recteur, ou du moins sans qu'il en coûte

beaucoup de peine et

de

dépense. Telle est