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LES LIQUEURS DE TABLE,

etc.

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dans un lieu convenable, soit

à

la cave ou à

·

l'étuve, comme nous auTons soin de le pres–

crire relativement

à

la nature des sujets qui

nous occuperont. Les macérations bien faites,

on procédera

à

la

dist:~Ha tion,

toujours au

bain-marie et clans nos alambics ordînaires ,

e

soit de métal ou de yerre. On aura recours

e

a

la rectification <lans toutes les distillatious

-

du présent procédé. Comme

il

s'agit ici d'unir

,

intimement l'esprit recteur pur avec l'esprit

;

de vin pur, on ne saurait prendre trop de

e

précaution pour écarter de cette union toute

u

substance étrangère.

t

Les eaux spiritueuses odorantes nouvel1e-

ts

ment faites sont sujettes

à

sentir une petite

e

impression de feu qu'il est presqu'impossi–

ble d'éviter, malgré toutes les précautions

s

que l'on pourrait prendre, mais

il

est facile

·

de leur ôter cette impression qu'elles per-

dent

d'elles-mêmes en vieillissant; il ne s'agit

0

pour cela que de les plonger <lans un mélange

e

de glace pilée, et de sel, et clans des bou-

15

teilles d'un diamètre moyen.

Les eaux spiritueuses odorantes ont cet

e

avantage sur les eaux odorantes simples, que

n

celles-ci ne peuvent se conserver qu'un ou

1x

deux

ans tout

au

plus,

au

lieu que les autres

se

conserveraient

éternellement,

ou

du

moins