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LES LIQUEURS DE TADLE,
etc. !287
laisse dans un flacon qui ne soit pas tout
à
fait rempli, insensiblement l'air en altère
l~
couleur et leur donne une teinte d'abord
jaune et ensuite rousse. L'huile de lavande
est fort limpide , mais elle jaunit en vieil–
lissant. L'huile de rhue est d'une couleur
brune , celle de !'absinthe d'un vert noir ,
celle de fleur de camomille , ainsi que celle
de fleurs de mille-feuille , ressemblent au
plus bel azur; mais cette couleur charmante
ne subsiste pas, elle dégénère en vieillissant,
et se change enfin en une vilaine couleur
jaune foncée. Je suis entré dans ce détail
pour rassurer ceux qui seraient tentés de
rejeter ces huiles essentielles comme mau..
vaises, parce qu'elles ne leur présenteront
pas un œ11 flatteur ; il est de leur nature
d'être telles que nous les avons désignées,
c'est-à-dire , un peu ahérées au bout d'un
certain tems, ainsi il ne faut pas les désirer
autrement.
VII. Il
y
a des huiles essentielles qui on t
un grand inconvénient; elles se figent comme
du beurre , et s'attachent très-souvent aux
parois des vaisseaux qui servent
à
leur distil–
lation. Il est donc de
la
plus grande consé–
quence , après l'opération , de rincer ces
inêmes vaisseaux. avec de l'esprit-de-vin bien