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LES LIQUEURS DE TABLE,
etc.
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dans l'intérieur de la cucurbite, la distilla–
tion s'arrête en grande partie , l'huile esserl–
tielle cesse de monter sur-le-champ , et elle
ne
commence à distiller que lorsque l'eau
du
réfrigerant a acquis un certain degré de
chaleur.
Il
n'en est pas de même du ser–
pentin; la fraîcheur de l'eau qu'il contient
ne
se communique jamais jusque dansl'alam–
hic. On peut , lorsqu'ii est nécessaire , le
ra–
fraîchir subitement : les vapeurs qu'il ren–
ferme ne rétrogradent jamais ; mais lors–
qu'on distillé une huile essentielle qui a la
propriété de se figer
par
le froid_, comme
l'huile d'anis, par exemple , il est bon de
ne
point rafraichir entièrement ni l'eau
du
ser–
pentin, ni l'eau du réfrigérant, et de l'entre–
tenir toujours tiède , sans quoi l'huile, en se
11geant, boucherait le serpentin , et le ferait
crever avec danger.
Les huiles essentielles , quoique fort
dé–
gradées , sans couleur, san&odeur, et presque
sans fluidité, ne son,t pa san;s remède; on
peut
les rétabfü· dans toute leur pureté, et
même
sans qu'jl en coûLc beaucoup.
Il
ne
s'agit pour cela que de les ver er dans -q.n
alambic sur des plantes ou
flc:-ursde la même
espèce ,
y
ajouter une suffisante quantité–
d'cau,
et
les
distiller selon
le
procédé
que.