LES LIQUEURS DE TABLE,
etc.
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re
pour la finesse et les autres qualités. Une]ivre
e
de fleurs de stœchas desséchées, fournit un
nt
peu plus de quatre gros d'huile essentielle;
r
la
fleur de
lavande~
beaucoup plus aroma-
ce
tique , plus pénétrante et plus subtile en
r-
fournit moins;
il
en est
à
peu près de même
s-
des feuilles de menthe desséchées. Mais le
es
calamus aromaticus , le serpolet, l'origan ,
e
les deux camomilles, et d'autres fleurs ou
ra
plantes, quoique très-aromatiques, ne four-
nissent que trè.s-peu d'huile essentielle.
la
Après avoir rapporté les observations qui
s
m'onl paru les plus importantes pour guider
o·
les artistes dans l'extraction des huiles essen-
es
es
le
r·
te
e.
·
e,
il
e
p·
tielles, nous terminerons cet article par
le
procédé détaillé que cette opération exige.
On
met dans un grand alambic de cuivre
étamé environ quarante livres de thym ré–
cemment cueilli et en fleurs, avec une suf–
fi
ante quantité d'eau, pour que les plantes
soient parfaitement baignées par l'eau. On
lute le chapiteau
à
la cucurbite, et le ser–
pentin au bec du chapiteau : on remplit d'eau
le
réfrigerant et le serpentin : on ajoute un
grand récipient pour recevoir
1a
liqueur qui
doit distiller , ou pour plus de commodité ,
~n
se sert d'un récipient de verre , long ,
Cl!'oit par le haut et large par le bas, fait à
T