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LES LIQUEURS DE TABLE,elc. 291
il faut se servir d'un récipie,nt ordinaire.
Lorsque tout est ains.i disposé on procède
à
la
distillation par un feu gradué qu'on aug–
mente jusqu'à ce que la liqueur soit bouil–
lante : on }"'entretient dans cet état jusqu'à
ce que la distillation soit finie ; ce que l'on
reconnaît , lorsque l'eau cesse d'ètre laiteuse
et qu'il ne passe plus d'huile essentielle.
Les premières portions de liqueur qui dis–
tillent sont quelquefois blanches , laiteuses ,
et quelquefois sans couleur. Cela dépend de
la manière dont on a administré le feu. Cette
première portion est très-aromatique : elle
est chargée d'une grande quantité d'esprit
recteur: c'est lui qui fait fonction de liqueur
spiritueuse, et qui dissout une portion d'huile
essentielle, qui l'unit
à
l'eau et qui lui <tonne
la couleur laiteuse. Lorsque cette liqueur
s'é~ève
, il se dégage une grande quantité
d'air et de vapeurs très-raréfiées qui feraient
rompre le récipient , si on le lutait trop
exactement. Immédiatement après cet esprit
recteur, il s'élève des vapeurs qui se con–
densent dans le chapiteau de l'alambic, et
dans le serpentin , et qui viennent se ras–
sembler dans le récipient. Cette liqueur est
blanche , laiteuse : elle entraîne avec elle une
certaine <prnntité d'huile essentielJe qui
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