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LES LIQUEURS DE TABLE'
etc.
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De l'Eau-Rose.
La rose ne figure pas seulement avec éclat
dans nos jardins, elle tient encore une place
distinguée parmi les plantes médicales; on en
distingue de plusieurs espèces, qui ont cha–
cune leur vertu particulière : nous ne parle–
rons ici que de celles que l'on emploie com–
munément pour faire l'eau odorante. C'est
la rose pâle et simple, très-commune dans
nos jardins; à son défaut on peut se servir de
la rose pâle double, ou encore mieux , de la
rose blanche simple, leurs propriétés sont les
mêmes,
à
peu de chose près.
Pour fafre l'eau essentielle de rase , il fau–
dra cueillir, deux heures après le lever du
soleil, et par un tems bien serein, une assez
grande quantité de roses pour pouvoir en
exprimer quatre livres de suc. Pour plus
grande facilité, pilez vos roses dans un mor–
tier de marbre; quan<l elles seront en pâte ,
laissez-les reposer cinq ou six heures dans
leur suc, mettez-les ensuite à la presse, dans
un linge fort el d'un tissu peu serré, ou, si
vous n'avez point de presse, tordez-les forte–
ment et
à
deux personnes, dans un linge tel
que nous venons de lespécifier .. Ayant oh-