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LES LIQUEURS DE TABLE,
etc.
299
Il n'est pas bien difficile de faire une eau de
fleurs d'orange très-odorante,
il
suffit pour
cela de piler dans un mortier de marbre,
feuilles, pétales , étamines, etc.; on délaie
ensuite cette espèce de pâte dans l'eau com–
mune, on' jette le tout dans un alambic , et
l'on distille au feu nu. L'eau que l'on re–
tire par ce procédé est fort odorante
à
la
vérité ,
mais elle a un défaut considérable;
son odeur a quelquP, chose d'austère , si
j'ose me servir de cette expression , qui la
rend désagréable, et qui porte même
à
la
tète.
Il
y
a d'autr s .proeédés encore, on
les
amême multipliés presqu'à l'infini ; chaque
artiste a le sien, et je ne prétends en décrier
aucun. Voici le mien qui ne plaira peut-être
pas au grand nombre , parce qu'il suppose
de la patience, de l'attention, de l'adre se ,
mais qui dédommage amplement de tous ces
soins par l'excellence du résuhat.
Cueillez , deux heures après le lever du
oleil, et par un tems serein, quatre livres
de fleurs d'orange, épluchez-les , pétale
à
pétale, jetez le étamines et le pistile comme
inutiles,mettez vos pétales épluchées
da~s
une
cruche de grès , avec une pinte d'eau
:
laissez
infuser le tout pendant un jour et une nuit,
pour lors versez l'infusion dans une cucur-