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te
LES LIQUEURS DE TABLE,
etc. 3o5
vous
risqueriez de faire brûler
la
plante au
fond de
la
cucurbite; ne retirez donc qu'en–
viron la moitié de l'eau que vous aurez ajou–
tée à vos plantes.
Si vous voulez que votre premier produit
soit plus aromatique , il faudra, après la pre–
mière distillation, dérponter l'alambic, jeter
comme inutile ce qui restera dans
la
cucur–
bite, la remplir, jusqu'à moitié ,
de
nou–
velles branches ou sommités de
Ja
plante sur
laquelle vous travaillez , verser par - dessus
l'eau aromatique de votre première distilla–
tion , et en commencer une seconde ; vous
obtiendrez, au moyen de celle-ci, une eau
très-odorante; et si la plante , objet de votre
travail, contient une certaiue quantité d'huile
essentielle , elle ne manquera pas de SU!'nager
dans le récipient; et
si
vous en êtes curieux,
vous pourrez la séparer selon l'art, et
la
con–
server
à
part dans un flacon bien bouché.
On peut par le mème moyen distiller des
eaux de toutes ]es herbes odorantes, parti–
culièrement de celles qui servent
à
la cui–
sine, ce qui peut devenir d'une grande res–
source pour l'hiver où ces plantes devien–
nent fort rares. Pour obtenir ces eaux capa–
bles de suppléer au persil, au cerfeuil,
à
la
Pimprenelle, etc. , emplissez les
deux
tiers
V