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tillez
à
un feu gradué ; vous tirerez une once
six gros d'huile; et qui se précipite au
fond
de l'eau.
Le résidu qui se trouve clans
la
cucurbite
après la distillation, étant passé par un linge
et réduit sur le feu en consistance d'éiec–
tuaire , forme un extrait excellent,
~'un
goût
un peu amer, el astringent.
La méthode que nous venons de proposer
peut servir aussi pour l'extraction des huiles
essentielles de santal citrin, de bois
d'alo~s,
de gayac, de rose, en un mot, de tous les
bois aromatiques.
Huiles essentielles de fleurs odorântes) en
prenant pour exemple la rose.
Les artistes qui se sont occupés de l'analyse
exacte des fleurs odorantes ontdù être éton·
nés , de les trouver presque toujours douce
d'une quantité prodigieuse d'esprit recteur,
et presque totalement privées <l'huile cssen·
tielle. On peut même établir comme un
fait
certain, que la violette ,"la jonquille ,
la
tu·
:Déreuse , toutes les liliacées, ne fournissent
point du tout d'huile essentielle. Un autre
ob jet d'étonnement encore, c'est que la petite
quantité d'huile essentielle que certaines fleurs
rendent; èstsi odorante, qu'elle l'emporte sur