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Il

LES LIQUEURS DE TABLE,

etc. 63

les pommes, enfin les prunes ; mais il fout

que ces fruits soient âpres et austères , pour

en relever la saveu;r trop douceâtre.

D'après ces observations rapides,

le bou–

vard, le martin sec, la lampe

,

le messire–

jean,

s'allient très-bien avec les élémens du

raisiné. Comme ces espèces n'existent pas

toujours en quantité suffisante , on emploie

séparément

la

poire de vigne de la Norrna -

die,

le catillac

et

le grossin;

ces dernie1's

o~t

beaucoup plus d'âcreté. Enfin, la prépa–

ration du rai3iné fournit l'occasion de tirer

parti des fruits tombés avant la maturité ;

il

suffit alors de les cuire d'avance, de les mettre

en marmelade·, et de les conserver dans cet

état jusqu'à la vendange.

Les fruits extrêmement sucrés, succulens,

d'une pulpe ·mollasse, parvenus

à

leur point

de maturité, sont peu propres à la confection

du raisiné ; ils perdent pendant la cuisson,

les avantages qu'ils avaient étant crus, et pa–

roissent, après l'avoir subie , plutôt décom–

posés que perfectionnés.

Les poires, les pommes et les prunes ne

forment pas toujours la base du raisiné; on

.Y

fait entrer le potiron' des cotes de melon

qui n'ont pu 1nûri r ; les racines sucrées, te les

que

la

carotte. Mais e n'est pas seulement

la