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J,ES LIQUEURS DE

TABLE,

etc. 69

il arrive , par les mélanges et les modifica–

tions que produit la cuisson, une appropria–

tion

à

la saveur sucrée.

Si les feuilles des plantes perdent, par une

simple dessiccation

à

l'air libre, une partie di

leur vertu; si )es fruits et les racines devien–

nent coriaces et beaucoup moins sapides par

ce moyen , on est en droit de conjecturer

que la chaleur douce qui a produit la dessicca–

tion de ces parties des plantes n'a pu enlever

que leur gumidité surabondante; si

la

culture

leur donne une saveur nouvelle, que ne doit

pas faire sur elles l'action de la chaleur por–

tée au point de mettre l'eau qu'elles contien–

nent en ébullition, qui a alors un degré supé–

rieur

à

l'eau bouillante? Cette action pro–

duit nécessairement l'effet remarqué; on ne

peut pas attribuer

à

une autre cause la dif–

férence sensible qui existe entre les plantes

potagères et légumineuses , considérées dans

leur état de crudité , de dessiccation et de

cuisson.

Mais comment cette combinaison nouvelle,

produite dans les fruits par la chaleur de

l'ébullition, s'altère-t-elle en

y

restant ex–

posée au delà

du

terme convenable

?

Elle

éprouve le sort de toutes les combinaisons