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LES LIQUEURS DE TABLE,
etc. 73
peu
cuites: ils s'aigrissentl'unetl'autrecomme
elles, sans avoir passé
à
la fermentation spi–
ritueuse.
Cet exemple que nous venons de citer est
une nouvelle preuve de notre opinion sur
]a
fermentation spiritueuse. Dans le raisin , tel
qu'il existe sur la vigne , on doit considérer
un être jouissant d'une vie particulière, com–
posé comme tous les autres d'un système
d'organisation, où se trouvent des vaisseaux
de
toute espèce, qui concourent
à
la nutri–
tion de l'individu ,
à
son augmentation de
volume, en un mot,
à
sa perfection; si
donc
tout est ici dans l'ordre naturel, ou si toutes
les parties organiques sont
à
leur place et
remplissent leurs fonctions, il est clair que la
fermentation ne pourra les déranger, qu'autant
que , par un accident quelconque, on vien–
dra
à
changer leur disposition ,
à
les confon–
<lro,
et
à
en opérer le mélange plus ou moins
complet ,; alors , au niilieu de cette
confu–
sion , les agens extérieurs exerceront leur
influence sur ces différentes parties, déter–
mineront l'action intime et réciproque de
chacune d'elles, et la loi de l'attraction n'é–
prouvant plus aucun obstacle , changera la
substance simple en composées binaires, ter–
naires, etc. , et la désorganisation des corps,