IX
-
!U
e
et
t
le
p
o·
Ït
le
e
Il
i-
se
es
és
r-
e
e
la
r·
L E S L I
Q
U E U R S D E T AB L E ,
etc.
79
tre ( tartrite acidule de potasse) demeure unie
à
l'acide tartareux, et forme du sel végétal,
tartrite de potasse ; si l'on se sert au con–
traire, de chaux vive, on la combine avec
tout l'acide tartareux, mais la potasse reste
dissoute dans la liqueur. Elle peut s'unir aux
acides malique et acéteux.
En
~joutant
une
plus grande portion de chaux vive , on neu•
tralise,
à
la vérité, tous les acides , mais cette
terre est en partie dissoluble dans l'eau, ainsi
que dans les malates et les acétates de chaux;
il est difficile de les séparer du sirop sans l'al–
térer.
En se bornant cependant
à
saturer les aci–
des par la chaux, au moyen du carbonate cal–
caire, et en
sépa~·ant
le tartrite de chaux, on
peut obtenir un sirop dans lequel restent.,
à
la vérité, du tartrite de potasse , des malates
et acétates, mais en trop petite quantité pour
être sensible au goût. Dans cet état, le sirop
de raisin est mucilagineux et peut servir de
sirop ordinaire, surtout au midi de la France,
où ce fruit est d'autant plus riche eu sucre
qu'il l'est moins en tartre, et devenir, sous
la
main du vigneron industrieux, une branche
importante d'économie, parce que
la
prépa–
ration dont
il
s'agit ne coûte presque que du
lems, des soins et du combustible•