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LES LIQUEUllS DE TABLE'
etc.
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On peut donc ainsi avoir. toute l'année sous
la main , un,sucre liquide; suppléer le sucre
ordinaire dans la préparation des ratafias et
des liqueurs , des confitures et des gelées:
acides, dans les compotes de pommes et de
poires;
il
suffirait d'en verser une certaine
quantité sur les fruits cuits par la voie humide,
dont
la
fadeur a souvent besoin d'être relevée
par un assaisonnement aigrelet ; enfin ces
sirops peuvent être comparés
à
ceux qui ré–
sultent de certaines poires cuites au four par
la
voie sèche, et qui nagent souvent dans un
fluide sirupeux, sans aucune addition de
sucre.
Sirop de Carottes.
Dans les ouvrages modernes d'économie
rurale et domestique , il n'est plus question
maintenant que- du sirop préparé avec les ca–
rottes ,
la
racine la plus sucrée après le cher–
vi , mais rien n'est moins conforme
à
l'art ,
plus embarrassant et plus coûteux que le pro–
cédé indiqué pour sa préparation•
En examinant ce qui se passe dans une
racine charnue soumise
à
l'ébullition dans
l'eau , on remarque que les principes qui
la constituent sont isolés, pour ainsi dire,
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