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D E T A.B L E '
etc. 85
U11e
autre condition
à
!~quelle
on ne fi\it
pas assez attention; lorsqu'il s'agit de sirops
préparés avec des racines charnues , c'
e~t
que , quand le suc est exprimé ,
il
ne
fat;t
e
procéder
à
son évaporation qu'après l'avoir
laissé reposer pendant vingt-quatre heures
,
n
puis
d~canté;
car
j'ai
démontré que la plu-
e
part de ces racines renfermaient de l'amidon
qui,
à
un certain degré de chaleur, se con-
ir
vertissant en empois ou gelée, donnerait de
s
la consistance au liquide, et ne concourrqit
it
pas
à
sa conservation.
,
Après avoir pris trois livres deux onces
é-
de carottes , privées de leuxs feuilles, $le
f·
leurs queues et de
la
supe:rficiede leur
u
substance , qui ordinairenient , n\algré
le
n·
soin qu'on prend de les nettoyer,
~s~.
i;ale
re
et imprégnée de matière
hitér~gène
,..
j.e
Jes
ai râpées; oette première
opéi~a.tioq fai~,
ve
elles ont été fortement comp1:imées
dan~
urte
ne
toile assez claire pour en ·retirer. le sqc,,1'a·
re ,
turel; j'ai obtenu un pvodJ.lit liquide
à
l'a~qe
est
d'une chopine d'eau bouillante que j'ai
ver§~e
~lu·
sur le marc déjà exprimé , une livre deux
~fi·
onces, et par conséquent
deux
livres
.d~ 'L~-
més
sidu p lpeux, que j'ai remarqué êtve
fort~-
des
ment sucré. (Je lui eus bien enlevé la totalité
de sa substance sucrée
à
l'aide d'un moye:a
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