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LES LIQUEURS DE TABLE,etc.

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vient tout épluché

à

5 liv. 7

à

8 s. ; le cacao

des îles, au contraire , ne perd qu'un quart;

en sorte que lorsqu'il coûte

17

sous la livre ,

il revient , tout épluché

à

~

1

s.

6

deniers.

On a mis sous la pierre assez de feu pour

pouvoir l'échauffer, au point d'y poser

la

main sans souffrir. On met le cacao qu'on a

quelquefois commencé

à

piler dans un

mor~

ticr de fer; on le met, dis-je, ou entier, ou

déjà

écrasé sur œtte pierre, et on l'écrase

à

l'aide de la barre que l'on

y

fait rouler , en

ayant soin de rapprocher avec

le

couteau ce

qui s'écarterait ; si la pierre devenait par

hasard trop chaude, on retire la poèle pour

quelques instans, ou bien on en recouvre

la

braise avec des cendres , le point essentiel

étant que cette chaleur soit douce , égale et

continue. Lorsq";le le cacao commence

à

de–

venir pâteux et doux sous la barre , on

y

::ijoute , petit

à

petit, la quantité de sucre

bien en poudre, qu'on a dessein d'employer;

je dis qu'on a dessein , parce que sur cet

ar–

ticle les fabricàns ne sont pas d'accord; les

uns mettent livre pour livre ; les autres, au

-

contraire, ne mettent qu'un quarteron de

1

sucre par livre de pâte. S'il est possible dans

l

une diversité si grande , d'établir quelque

règle

à

l'aide de laquelle le fabricant puisse