et
e.
r
e
-
e
es
–
a–
e
Il
t
s
o
e
re
–
t;
o
e
D
lD
ns
u
LES LIQUEURS DE TABLE,
etc.
95
chocolat est devenue si commune , il ne se
commette sur la fabrication du chocolat, des
abus équivalens.
Le
plus connu de ces abus, c'est de tirer
une partie du beurre ou huile
de
~acao;
on
broie la masse restante, que l'on surcharge
de cassonade et de cannelle, et l'on vend cela
pour du chocolat. D'autres mêlent des aman–
des grillées et de la farine
à
une petite quan·
tité de cacao; d'autres se contentent de join–
dre
à
ces amandes une portion de cacao en
poudre.
En goûtant ces différens chocolats,
il
sera
aisé de ne s'y pas méprendre; plus ils sont
âcres en cannelle et sucrés, plus il faut s'en
défier, d'ailleurs le chocolat bien fait, lors–
qu'on le goûte , laisse dans
la
bouche une
fraîcheur qu'il doit
à
l'abondance de son
beurre; c'est même un caractère distinctif du
beurre ou huile de cacao, que rien ne peut
suppléer; ajoutez
à
cela
1
que le chocolat mal
fait n'a point de vanille, mais est aromatisé
avec le storax en pain , ce qui , quand on le
mâche, rend
une
odeur approchante de celle
de l'enéens qu'on brûle dans les églises;
au
lieu que l'odeur de la vanille est douce el n'a
rien d'amer.
Il
y
a enfin un
moyen certain pom· n'être