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cié en Angleterre pour la consommation directe
- contient environ 10
°/.
d'alcool. C'est dire
qu'on peut en retirer J;lar distillation une notable
proportion d 'eau-de-vie.
Rhum.
-
Naturellement, il n'est guère pos–
sible de préparer chez ùous du rhum véritable,
puisque le produit est, nous le savons, préparé
dans les colonies en distillant la mélasse fermen–
tée de canne
à
sucre. Mais on peut aisément den–
ner
à
l'alcool ordinaire le goût du rhum, en
employant un bouquet
a~tificiel o~
«
sauce> pré–
paré par exemple en fais ant macérer pendant
10 jours :
Alcool
à
90 degrés. • • . •
Ecorce d e chêne pilée (tan) •
Cuir torréfié (comme le café)
Pruneaux • • • . . .
Raisins secs • • . . •
Bois de gaïac pulvérisé.
Caramel • . . •••
Sirop de sucre . . . .
Zeste d'orange • • . .
1 litre
100 grammes
100
fiO
fiO
2fi
250
100
. 5
On filtre et on ajoute
à
l'alcool
à
«
rhumifi er
>
en doses variables selon les goûts. Il est bon
d'ajouter aussi un peu de rhum véritable. ·
Eaux-de-vie de sorbes .
-
Parmi les autres
fruits sauvages. dont il est facile de tirer parti en
en retirant une bonne eau-de-vie, citons les sorbes.
On cueille les baies du sorbier quand
ell~s
sont
mûres, écrit
à
ce sujetM. Rousset dans les
Recettes
de
la
Campagne;
on les met dans un haquet, on
les écrase avec un pilon et onversede l'eau bouil–
lante par-dessus. On remue bien et on
lai~se
'I




