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ajoute huile essentielle d'anis, trois gros,
On
coule la masse sur un porphyre huilé,
on l'étend très-mince avec un ronleau: on
la
coupe par pelites lanières très-déliées , qu'on
roule entre les cloigrs pour en
former <le
petits cyliudres de la grossenr environ dti
bout
dt>s
plumes de corbeaux. On coupe ces
tietits cylindres par porlions de 1rois ou
quatre lignes de longueur ; on les fait sécher
dans une étuve et on les conserve dans une
bouteille qui bouche bien. Ce tussilage est
adoucissant, on l'emploie comme le suc
de
réglisse.
C H A P I T R E X X I
X.
Du Sucre.
Le sucre est
un
sel essentiel, inflammable,
cli~soluble
dans l'ean, d'une saveur douce,
CfU'on tire de
.la
moëlle, de roseaux.
Le sucre Candi.
259.
I.
On
prend la quantité que l'on veut
de sucre raf6né, on le
fait
dissoudre dans
de l'ean ; on le fait cuire en consistance de
syrop un peu épais ,
et
on le met dans un
v·aisseau convenable. Dans l'espace de quinze
ou vingt jours, il se forme des cristaux parfaite–
ment réguliers, c'est ce qu'on nomme
sucre
Clmdi.
On
le sépare de la
liqueur syrupeuse,