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an soixantième degré; on laisse refroidir.pendant
douze heures, puis on jette 1e tout dans une '
cucurbite, et
on
fait distiller jusqu'à
ce
qu'on
ait obtenu quatre ou cinq pintf>s de
liciue~1r
,
qu'on mêle avec l'eau de fleurs d'orange sun–
ple , et qu'on destine au même usage.
Eau de 11Ulisse simple.
40. 2.
On
prend une bonne quantité de
mé–
lisse récemment cueillie , et lorsqu'elle est
dans toute
sa
vigueur; on la pile dans
un
mor–
tier avec un peu de sel marin ,
qu'on mêle
avec chacune des parties qu'on pile
à-
-la fois:
on la jette dans un pot de grès ou de terre
non
vernissée. Quan<l celte opération est finie,
on humecte cette pâte avec de l'eau de
mé–
lisse de l'année précédente, ou avec de l'eau de
rivière ; on couvre le pot ,
on
laisse infuser
jusqu'a ce que cette plaute ait perdu son
goùt
et son odeur herbacée. Alors on exprime sous
]a
presse , on verse la liC{ueur dans une choco–
latière qu'on convre
de
son chapiteau , f't on
jette
le
marc dans le même pot.
On la
délaye
avec de l'eau tiède , et on
la
laisse ainsi en
digestion pendant deux jours ; on
exprime
comme ci-devant , on verse le liquirle dans la
même cucurbite par le tuyau de cohobation.
On
jette
le
marc comme inutile ,
et
on
fait
distiller jusqu'à ce qu'on ait retiré la moiti6
de l'eau qu'on a versée sur la mélisse.
Quand on vent accélérer Je degré
de per–
fection que doit avoir cette eau de méli:;se,
on expose le vaisseau
à
l'ardeur .du
soleil, ou




