DU LIQlJIVRS.
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de l'homme! Peu-venl-ils, dans certains
Cfti,
rempla–
cer
les
médicam~nts
!
Ne
sont..ils pas,
au contraire,
dangereux et funeslesT Telles sont les queeliooa qui,
depuis deux cents ans, divisent les médecins el div r–
se écoles· certes,
il
ne nous appartient pas de donner
une olulion en matière aussi grave; qu'il nous oit
permis, cependant, de dire que nous reconnais on
<le part et d'autre certaines vérités.
os aucun doute, l'usaae immodéré des spiritueux
el même des liqueurs e t pernicieux;
il
dégrade l'homme
rt altèr sa anté : l'intempérance, proscrite par la rai-
on, e
t
d'autant plus
à
craindre qu'elle paraît agréa–
ble; elle dérange toute la con litulion organique, atta–
que l' tomac et le cerveau, coagule le sang et conduit
1\irectem nt à une caducité inévitable et prématurée.
' mblable à la brule, l'ivrogne no connaît plu rien ,
le .entiments généreux de toute nature lui sont étran–
gers; anéanti par la boi son, il ne vit et pcn e que
pour
et
par elle, t souvent la folie ou un
combu
-
lion
.:ponta.née
1
vient terminer l'existence do el ôtre
inôi o de la création
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corps en01111ml'.
(Yoyea ,_..1,;.u,114
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annn 41119.)
• Pluaieun grandea Tilles de Fnnce ont éllbli des socil!lés de t•mp<!nnce
poar comballre l'in09nl!rie; le11r but
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dit M.
Dtibruafaal, •
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d'eiclure
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l'ali-•latin
des hommes, l'alceol el ars combiaaiaoat pl'fti-, il
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