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laboratoire, afin de pouvoir exécuter, suivant les besoins,
les sortes ou les qualités des liqueurs que l'on désire.
Quoique nous donnions des recettes d'une exactitude
ri oureu e,
il
pourrait arriver qu'une liqueur
fclil
à un•
époque, fût inPrieurc
à
celte préparée <lan une autre;
il
que les ub tance ne e trou ent pas ùan le
mêmes condition d'influence de lcmp
1
ralure, degré de
maturité, étal de ·cb r e ou d'bumidilé de substances
aromatiques, elc.; soit par d s causes qu'il ernil souvent
fort difficile d'expliquer. Dan. ce cas, le Liquoriste devra
bvier
à
cet incon énieal en ajoutant la quantité <le par–
fum néce safre pour avoir une liqueur qui pui esoutenir
la comparai on a ec celle
fa
ile dans
de
bon ne on<lilion .
••
•61aa1e.
Cette opération, qui est véritablemenl celle de la
fabrication de la liqueur, doit se faire dans un vase que
l'on puisse fermer hermétiquement.
Le
conge,
dont nous
avons donné ladescriplion el liJ Ogure, est ordinairement
employé pour cet usage. Ce vase , portant une échelle
dans son intérieur, indique, pendant le mélange, la
quantité de sirop, d'eau et d'alcool que l'on vient de
verser, et par ce moyen empêche que l'on puisse se
tromper dans les proportions nécessaires de ces liquidei.
Le
mélange doit touJours être fait à froid, la chaleur
1)()uvant exalter les parties aromatiques et !!piritueuseii
•ru'il est essentiel de conserver.