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nérateurs, dominans, majeurs, mineurs, graves, aigus,

leur coma même el tout ce qui en dépend, par

consé–

quent leurs consonnances el leurs dissonnances.

11

Cessaveurs sont:

i

l'acide,

ut;

ile fade

ré;

3 le doux,

mi;

4

l'amer,

fa;

!'l'aigre-doux,

&Dl;

6 l'austère,

la;

7

le

piquant,

si.

»Dans

la

musique sonore, les tierces, les quintes,

les

oc–

taves formentles plus belles consonnances; mêmes effets

précisément dans la musique savoureuse : mêlez l'acide

avec l'aigre-doux, ce qui répond

à

ut

- - -

sol,

i - --

:s - - ,

le citron par exemple avec le sucre, vous aurez une con–

sonnance simple, mais charmante en quinte majeure.

Mêlez l'acide avec le doux, le suc de bigarrade, par exem–

ple, avec le miel, vous aurez une saveur passablement

agréable, analogue

à

ut - mi,

i -

3 - - - - tierce majeure.

Mêlez l'aigre-doux avec le piquant, la consonnance sera

moins agréable. Pour la rendre plus agréable, hauS&ea

ou baissez d'un demi-ton l'une et l'autre saveur, ce qui

revient au dièse et au bémol, et vous trouverez un grand

changement,

etc.

• Les dissonnances ne i;ont pas moins analogues dans

l'une et l'autre musique; dans l'acousUque, frappez la

quarte, vous produirez une cacophonie désagréable; dans

la musique savoureuse, mêlez l'acide avec l'amer, du

vinaigre avec de l'absinlhe, le composé sera détestable;

en un mot, je regarde une liqueur bien entendue comme

une sorte d'air musical.

•>

Les esprits et les eaux parfumées, les huiles volatiles,

les teintures aromatiques et les infusions sont les di–

""Verses préparations qui servent à fournir le parfum des

lique;urf.. On doit s'attacher

à

en garnir suffisamment le