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TRAITÉ
Le curaçao surfin se prend quelquefois avec Je l'eau :
il
devient rose par l'addition de cette dernière.
La
transformation de couleur étonne et charme le
1mblic,
qui la regarde bien
à
tort comme une preuve de qualité.
L'infusion de curaçao s'emploie pour donner
à
.la li–
queur une légère amertume d'orange; la quantité indi–
quée peut être augmentée ou diminuée suivant la
force
de cette infusion ou
la
gré
du fabricant.
Nous ne saurions trop blâmer l'emploi de l'eau chaude
pour la trempe des écorces de curaçao : par ce
pro–
cédé, elles perdent une partie de leur parfum
cl
pren–
~en\
un
goût rance qui nuit considérablement à la li–
q~ur.
En suivant exactement nos prescriptions, on obtiendra
un résultat
des
plus l'latisfaisanls, c'est-à-dire un curai;.ao
qui pourra soutenir
la
comparaison avec ceux des
meil–
leurs Liquoristes.
Le
curaçao blanc
se prépare de
la
même manière,
en
remplaçant seulement
la
couleur alcoolique par
une
même quantité d'esprit
3/6.
EAr DIVINE.
Esprit
de
citrons,
d'oranges,
- de corianru;e,
- de muscades,
Eau
de tleurs d'oranger,
Alcool
à
8~·
,
8
litres.
6
litres.
3
litres.
t
litre.
t
litre.
18
litres.
Sucre raffiné, très-blanc,
56
kilos.
Eau commune , quantité suffisante pour tonner un
hectolitre Je liqueur. Opùrer suivant la IIWthode
conn~.