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TRAITÉ

sirop. Outre

l'inconvénie~t

que les fruits racornis ont

moins d'apparence

et

sont moins bons, ils sont de plus

sujt!fs

à

la fermentation; car, en se resserrant, ils con–

senent intérieurement des parties d'eau et d'air qui sonl

susceptibles, avec le temps, de les faire fermenter, si on

voulait les conserver dans le sirop, au lieu de les mettre

immédiatement dans l'eau-de-vie.

Les fruits à l'eau-de-vie préparés au sucre se mettent

de suite dans un jus contenant, par hectolitre,

3!

litres

d'esprit à

s:s•

et 18 kilos 750 grammes de sucre; ils peu–

vent être sur-le-champ

Iiués

à la consommation.

Il est certains fruits, tels que les ananas, les chinois,

les cédrats, les marrons, les noix, etc., que le Liquoriste

n plus d'avantage

à

se procurer tout confits qu'à les

préparer lui-même. Ces fruits se trouvent dans le com–

merce à un prix minime : il n'y a , avec leur prix de

revient, qu'une légère dift'érencc, qui se trouve grande–

ment compensée par les soins el le travail néce&iités

par la confection.

ABRICOTS.

Choisir des abricots d'un jaune clair, bien sains et

sans être mûrs; les essuyer avec un linge ou les brosser

pour enlever la poussière ou le duvet qui peut se trouver

dessus, puis les piquer jusqu'au noyau, en plusieurs

endroits avec une ou plusieurs épingles (celles d'argent

sont préférables); passant ensuite un poinçon

à

la place

la queue, détacher le noyau de la chair du fruit sans

pour cela l'enlever, mais dans le but de faciliter le blan–

chiment;

à

mesure qu'ils sont piqués, jeter les abricots

dans de l'eau froide ou glacée.