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138

LE

PAYS

DU COGNAC

Les coursons ou

pouces

sont coupés en un point quelconque de

l'entre-nœud qui surmonte immédiatement l'œil supérieur. Ailleurs, la coupe

est pratiquée sur le nœud placé au-dessus de cet œil. Ces deux n1anières de

sectionner les sarments sont bonnes, n1ais elles ne le sont pas sin1ultanément.

La première convient pour la taille tardiYe, la seconde pour la taille hâtive et

.

vo1c1 pourquoi.

Vi~noble

de

/vl .

Benon,

il

Cher"es. près Cognac: (Charente)

Au niYeau de chaque nœud, con1me il est facile

à

tout le monde

de s 'en rendre con1pte, on trouve un

diaplzrag1ne

forn1é de bois durquiferme

le canal médulaire. En outre, les vaisseaux

y

sont beaucoup plus petits que

dans le mérithalle. Il s'ensuit que l'eau de pluie ne peut pas pénétrer facilement

dans le courson, quand celui-ci est sectionné au niYeau d'un nœud ; elle

y

pénètre aYec la plus grande tacilité, au contraire, quand la coupe est pratiquée

sur le mérithalle. Or, les bourgeons des sarments gèlent d 'autant 1nieux qu'ils

sont plus gorgés d'eau; on voit pourquoi les coupes dans le nœud justifiées

par la taille hâtive n'ont plus de raison d'être par la taille tardive.

La taille très tardive entraîne toujours une perte de sève qui

peut être très grande.

li

n'en résulte pas un affaiblissen1ent appréciable de la