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LE
PAYS
DU COGNAC
Les coursons ou
pouces
sont coupés en un point quelconque de
l'entre-nœud qui surmonte immédiatement l'œil supérieur. Ailleurs, la coupe
est pratiquée sur le nœud placé au-dessus de cet œil. Ces deux n1anières de
sectionner les sarments sont bonnes, n1ais elles ne le sont pas sin1ultanément.
La première convient pour la taille tardiYe, la seconde pour la taille hâtive et
.
vo1c1 pourquoi.
Vi~noble
de
/vl .
Benon,
il
Cher"es. près Cognac: (Charente)
Au niYeau de chaque nœud, con1me il est facile
à
tout le monde
de s 'en rendre con1pte, on trouve un
diaplzrag1ne
forn1é de bois durquiferme
le canal médulaire. En outre, les vaisseaux
y
sont beaucoup plus petits que
dans le mérithalle. Il s'ensuit que l'eau de pluie ne peut pas pénétrer facilement
dans le courson, quand celui-ci est sectionné au niYeau d'un nœud ; elle
y
pénètre aYec la plus grande tacilité, au contraire, quand la coupe est pratiquée
sur le mérithalle. Or, les bourgeons des sarments gèlent d 'autant 1nieux qu'ils
sont plus gorgés d'eau; on voit pourquoi les coupes dans le nœud justifiées
par la taille hâtive n'ont plus de raison d'être par la taille tardive.
La taille très tardive entraîne toujours une perte de sève qui
peut être très grande.
li
n'en résulte pas un affaiblissen1ent appréciable de la
•