![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0234.jpg)
•>O'>
-
#
LE PAYS DU COGNAC
rant par un tube qui est la prolongation du col de cygne; les vapeurs lourdes
retombent dans le récipient par un tube
à
reflux.
Une disposition plus simple consiste à supprin1er le récipient et
à
ajouter au tube à reflux un godet. Le liquide lourd reton1be dans lachaudière
principale au lieu de s'accumuler dans le dôme. Dans ce cas le plateau qui
C')ntient l'hélice est légèrement conique et Je brouillis est versé sur le centre
•
de ce plateau et suit les contours de l'hélice avant de tomber dans la chaudière
par le tube
à
reflux.
Alambic de Jfaresté.
-
L'ala1nbic de Maresté est un appareil à
redistillation au bain de vapeur, con1n1e ceux de Huort et de Veillon; n1ais la
condensation du brouillis, au lieu d'être faite par le vin du chauffe-vin, est
produite par un réfrigérant alimenté par de l'eau et placé au-dessus du dôme.
Dans les appareils précédents, le vin du chauffe-vin est rapide–
rnent porté à l'ébullition et mème il produit des vapeurs alcooliques qu'il faut
diriger au réfrigérant pour éviter les pertes. Cet inconvénient n'a pas lieu
avec cette nouvelle disposition ; le brouillis s'écoule dans le récipient du dôme
et il est redistillé par la vapeur qui l'entoure, ses vapeurs passent à volonté
par un chauffe-vin et se rendent au réfrigérant.
Un robinet à trois voies ou une vanne pern1ettent de diriger direc–
ten1ent la vapeur de la chaudière dans le chauffe-vin, en sorte que cet alambic
peut servir au besoin à la distillation du brouillis.
f'llainbic Poilane.
-
L'alambic de Poilane est un appareil à
pren1ier jet, à redistillation au bain de vapeur et n1uni d'un déphlegmatcur
placé dans le chauffe-vin. L'appareil sans seconde possède une double chau–
dière surn1on tée d'un bain-marie. La chaudière inférieure A comn1unique avec
la chaudière supérieure B, par un tube recourbé D, qui barbote dans le liquide.
Les vapeurs fournies par la chaudière B s'élèvent dans le chapiteau par le
tube C et se rendent par la tête de maure dans le déphlegmateur T placé dans
le chauffe-vin V. Là une condensation partielle des vapeurs alcooliques a lieu ;
les vapeurs légères vont se condenser au serpentin sous forme d'eau-de-vie,
les vapeurs lourdes aqueuses retombent dans le bain-marie par le tube G.
Lorsque l'eau-de-vie marque 54° environ
à
l'éprouvette, la
chaudière inférieure A est épuisée.
On la vide par le robinet R'; puis, en fer1nant R' et en ouvrant
R, on fait couler le liquide de B en A; on y ajoute le liquide du bain-marie qui
qui est écoulé par le tuyau F. La chaudière B est remplie avec le vin du
chauffe-vin et ce dernier avec du nouveau vin, et l'opération recommence.