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LE PAYS DU COGNAC

c'est une méthode qui est un peu compliquée, et qui,

dans la pr.•lique,

n'est

pas plus précise que d'autres : on se borne

à

mesurer le volun1e directen1ent

par le

dépotage

avec une n1esure graduée.

Chais de tonneaux,

à

Cognac (Charente)

L'eau-de-v ie est raren1ent livrée au consom1nateur telle qu'elle

sort de la propriété. Et ceci pour plusieurs raisons. La pren1ière c'est que

l'eau-de-vie du propriétaire, souvent par n1anque de soins, n'est pas entière–

ment limpide. Or, rien ne prépare aussi mal

à

la dégustation qu'une bouteille

dans laquelle tourbillonnent des flocons ou des débris, dont le fond est caché

par un« dépôt» quelconque. Aussi le négociant doit-il, avant de la mettre en

bouteille, la filtrer dans un filtre en tissus de laine, etc.

D'autre part, toute maison de commerce qui a une clientèle

étendue doit lui donner consta1nn1ent la tnêmequalité d'eau-de-vie. Or, celle-ci

varie d'une propriété à l'autre, le con1merce ne peut avoir une eau-de-vie

uniforme

que par des coupages ou des mélanges. Ces n1élanges sont faits

dans de grandes cuves, dans lesquelles se meuvent des agitateurs

à

ailettes.

Après un repos plus ou moins prolongé et après filtration, les eaux-de-vie

sont mises en bouteille, bouchée, étiquetée

à

la manière de toutes les liqueurs.