Journal C'est à Dire 119 - Février 2007

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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Le journal du Haut-Doubs

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MORTEAU

H I S T O R I Q U E

1973 Ouverture du Coin du Bricoleur par Mme Rolande BILLOD sur 150 m 2 1980 Le Coin du Bricoleur prend l’enseigne Mr.Bricolage 1982 Mr.Bricolage double sa surface 1998 Projet de transfert du magasin 5 juillet 2001 Ouverture de votre nouveau Mr.Bricolage sur 1 800 m 2 Février 2007 Nouvel agencement du magasin Mr.Bricolage, avec l’arrivée d’une machine à teintée

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la maison Choisissez chée. Pour être guidée dans son choix, la clientèle peut compter sur les conseils avi- sés de Jean-Louis, responsable de ce secteur, Médéric ou Colette, trois profes- sionnels spécialistes de la décoration. On peut s’appuyer sur leurs compé- tences pour accorder les teintes entre elles et être certain qu’elles sont adaptées à l’environnement auquel elles sont destinées. Leur conseil est essentiel. “Il y a des couleurs incontournables. Mais ce que recherche aujourd’hui le client, c’est de pouvoir personnaliser son espace dans son ensemble” indique Médéric. “Cela passe par les revêtements de mur, le choix du sol et encore des luminaires. Dans tous ces domaines, nous pouvons l’accompagner” ajoute Colette. Actuellement, les couleurs à la mode sont plutôt sombres ou au contraire très vitaminées avec des “tonalités turquoise ou chocolat. On se dirige plus

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26 février 2007 N° 119

Le journal du Haut-Doubs

5 BIS , G RANDE R UE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

Quoi de neuf sur le Plateau de Maîche ?

S O M M A I R E

Villers-le-Lac : la bataille des municipales est lancée. Deux habitants de la com- mune sont à l’initiative d’une nouvelle association dont le but affiché est de reconquérir la mairie, traditionnellement ancrée à droite. Le maire réagit. (page 7) Un plan de relance pour le commerce dans le Val de Morteau. Les élus lancent une opé- ration de restructuration de l’artisanat et du com- merce dans les huit communes du Val. Avec 1,4 mil- lion d’euros à la clé. (page 8) Un golf aux Âges-de-Loray. La création d’un swing-golf au bord de la route des Microtechniques fait partie des idées émises pour dynamiser le tourisme dans le secteur de Pierrefontaine. (page 29) Des frontaliers abusés. Une compa- gnie d’assurance privée réservée aux travailleurs frontaliers pratiquerait des augmentations exorbi- tantes. Une cinquantaine de dossiers seraient à l’étu- de. Mais il s’agirait d’une “arnaque légale”. (page 37)

(Dossier pages 14 à 24)

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R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers

visité l’établissement et nous avons dit “oui.” Depuis, le couple s’attelle à personnaliser l’établissement qui changera de nom. Bien- tôt sur l’enseigne, on pourra lire “La Bousse 2007.” Voilà une appellation qui va rappe- ler des souvenirs à des géné- rations de Mortuaciens. “C’est un café, mais nous avons éga- lement aménagé une salle de restauration à l’étage où l’on propose tous les midis un menu du jour et une carte brasserie.” Des soirées à thème devraient être organisées également à “La Bousse 2007.” Des nouveaux visages dans le commerce mortuacien

Bagarre La politique n’aura jamais autant passionné les Français et c’est tant mieux. Mais les joutes auxquelles se livrent les ténors nationaux actuel- lement - Ségo et Sarko en tête -, relayées sur le plan local par des comités de soutien qui n’ont jamais autant fait de battage, ne doivent pas masquer les enjeux politiques locaux. Car là aussi, la bataille est lancée. Plus d’un an avant les échéances municipales, certains fourbissent déjà leurs armes. C’est sans doute un des effets indirects de la fameuse “démocratie parti- cipative” qui semble être la gran- de mode actuelle. Cette efferves- cence inédite pour la chose publique, on la voit notamment à Villers-le-Lac où une association à vocation politique vient de se créer pour tenter de provoquer une pro- chaine alternance dans cette com- mune profondément ancrée à droi- te. On le sent aussi pour d’autres scrutins programmés également l’an prochain comme les sénato- riales où les postulant(e)s émergent déjà. Christine Bouquin, maire de Charquemont, l’avoue dans ce numéro : elle se positionne com- me candidate au Sénat. Cela pro- met sans doute de belles passes d’armes dans les mois à venir. Car dans certains couloirs, on parle aus- si d’Annie Genevard pour un man- dat de sénateur…Du côté des légis- latives, le maire de Maîche se lan- ce à nouveau dans la bagarre, tan- dis que Jean-Marie Binétruy, en “vacances” de l’Assemblée Natio- nale depuis le 23 février, a tout son temps pour battre la campagne jus- qu’en juin. Présidentielle, législa- tives, municipales, sénatoriales, can- tonales… En l’espace d’un an, à partir d’avril prochain, les scrutins s’enchaînent. Dans cette pléthore d’élections et donc de candidats qui se bousculent au portillon, un aspect est rarement abordé : c’est l’inégalité des élus devant l’exerci- ce d’un mandat. Il suffit de décor- tiquer la composition des conseils municipaux des principales com- munes au regard de la profession exercée par les élus, à côté de leur mandat. On constatera bien vite que les hommes et les femmes issus du privé, du monde de l’en- treprise, se comptent sur les doigts d’une main. Il en est de même sur la primauté de la fonction publique dans les exécutifs départementaux, régionaux ainsi que dans les deux Hémicycles. La leçon à tirer de ce constat n’est pas d’en déduire un jugement à l’emporte-pièce sur le temps de travail de telle ou tel- le catégorie de travailleursmais bien plutôt d’aboutir à l’impérieuse néces- sité d’établir en France un véritable statut de l’élu, local notamment. Cette innovation éviterait ainsi bien des préjugés erronés à l’endroit des élus.

D epuis quelques semaines, plusieurs com- merces à Morteau ont changé de propriétaire. C’est le cas par exemple du tabac- presse situé au numéro 11 de la Grande rue. Le couple de buralistes Anita et Claude Dor- nier ont cédé récemment leur affaire à Patrick Duc. Un peu plus haut dans la rue, c’est la boulangerie la Croustillante qui vient de changer de main. Éve- lyne et Thierry Solavagione tirent leur révérence et chan- gent de région. Ils laissent leur entreprise aux mains d’Anthony et Adeline Huot-Marchand un jeune couple dynamique. C’est la première affaire pour ce couple âgé de moins de tren- te ans. “Nous avons repris le Fournil rue de la Chaussée et

la Croustillante” précise Ade- line. Pâtissier, chocolatier de formation, Anthony apporte- ra de la nouveauté qui viendra compléter l’offre en boulan- gerie. “Par contre, par rapport à nos prédécesseurs, nous n’avons pas changé de farines, la qualité du pain restera donc la même” ajoute Adeline. Place de la Halle cette fois- ci, le bar l’In’extremis a été cédé à Gilles et Christelle Jardon, un couple originaire de Geneuille. Dans ce village proche de Besançon, ils tenaient un tabac-presse-bar- restaurant. “C’était lourd à por- ter. Fin 2005, nous avons ven- du notre affaire” explique Chris- telle. L’opportunité de reprendre l’In’extremis s’est présentée en juillet dernier. “Nous avons

L’ affaire révélée dans le numé- ro 117 de C’est à dire, opposant un habitant de Montbenoît, Jean-Marie Barrand, à la commune, a donné lieu à de nombreuses réactions. La pre- mière, officielle, a été le déclen- chement d’une enquête de gen- darmerie dont les conclusions ne sont pas encore rendues. Mis en cause dans cette affaire, Henri Nicod, que nous avions interrogé dans ce dossier, a tenu à appor- ter les précisions suivantes par ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros,

Affaire Barrand à Montbenoît : l’avocat de M. Nicod réagit

l’intermédiaire de son avocat : “Les conclusions du géomètre dans le cadre de l’instance en bornage, étaient sans équivoque puisque ce dernier indiquait que la com- mune pouvait invoquer une pres- cription acquisitive, en fonction de différents éléments se corrobo- rant entre eux depuis environ 170 ans. Dès 1999, de sa propre auto- rité, Monsieur Barrand prenait l’ini- tiative d’édifier une barrière dan- gereuse en travers du chemin, gênant l’accès du docteur Nicod,

à son garage et à son parking uti- lisé par ses patients et plus par- ticulièrement par les personnes ayant un handicap. De plus, ce chemin d’usage public plus que centenaire, “ouvert” à tout public est la seule voie d’accès à plu- sieurs maisons du quartier et doit permettre l’intervention des véhi- cules de secours. Monsieur Bar- rand refusait de céder à l’injonc- tion faite par le maire et par les gendarmes…” précise l’avocat de M. Nicod. Il poursuit : “En 2001,

pendant la procédure en cours, Jean-Marie Barrand défonce et obstrue complètement le même chemin à l’aide de gravats et de murets en rendant ainsi l’accès au cabinet médical dangereux et dis- suasif. Contrairement aux recom- mandations de l’arrêt rendu par la cour d’appel de Besançon le 15 février 2006 de surcroît exé- cutoire, Monsieur Barrand “emmu- re” le passage qui donne au méde- cin local accès direct à la voie publique depuis plus de 50 ans. Malgré ces faits, plusieurs pro- positions amiables ont été pro- posées à Monsieur et Madame Barrand, qu’ils ont refusées. Le docteur Nicod précise que le che-

min dont M. Barrand a essayé illé- galement et avec violence de s’ac- caparer la propriété existe depuis des temps immémoriaux et que son utilisation publique n’a jamais été remise en cause par quelque administration que ce soit et sans que jamais n’ait été évoqué le pro- blème de droit de passage ou de voisinage. Monsieur Barrand entend contester les termes de l’arrêt rendu par la cour d’appel de Besançon le 15 février 2006 dans le cadre du litige l’opposant à la commune, ceci ne permet pas de mettre en cause comme il le fait le docteur Nicod” justifie l’avo- cat du médecin adjoint au mai- re.

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Auberge des Cerneux : le compromis de vente est signé

E-mail : levier@cneap.scolanet.org www.ecole-agriculture-levier.org

D ans son dernier numéro, le journal C’est à dire a fait le point sur les difficultés ren- contrées par certains restaura- teurs et hôteliers du Haut-Doubs pour céder leur affaire. Parmi les exemples cités figurait l’auberge des Cerneux. L’établissement per- ché sur les hauteurs des Gras à deux pas de la frontière suisse, en pleine campagne est fermé depuis le mois de mai 2006. Les propriétaires du lieu, Denise et Guy Schneylin, avaient le choix entre “prendre notre retraite ou continuer de travailler.” Après plus de dix ans passés à animer cet- te ferme-auberge qu’ils ont entiè- rement rénovée, le couple a déci- dé de souffler. Les Schneylin ont fini par mettre en vente leur entre- prise “sur Internet et en faisant appel à des agences.” Compte tenu de la situation idéale du site, il pensait que l’affaire pourrait être conclue dans les meilleurs délais. Ce ne fut pas si aisé, jus- qu’au 15 décembre dernier, date à laquelle ils ont “signé le com- promis de vente.” Trois mois

après la signature du document, les acquéreurs viennent d’obte- nir “l’accord des banques.” Si les investisseurs avaient dû essuyer un refus des organismes financiers, alors Denise et Guy Schneylin devraient reprendre à zéro l’ensemble des démarches pour céder leur affaire. “Les banques, c’est une catastrophe. Elles sont d’une frilosité monu- mentale” déplore l’ancien pro- priétaire. C’est tout le paradoxe avec un Haut-Doubs que l’on voudrait touristique et bien four- ni en structures d’accueil. En réalité, derrière cette ligne de conduite, les porteurs de projets et en particulier les jeunes, s’ar- rêtent dans leur élan après avoir trébuché sur le seuil de la banque. Denise et Guy Schney- lin espèrent que le compromis qu’ils ont signé se concrétise- ra par un achat définitif de l’au- berge des Cerneux qui rouvrirait alors ses portes. Sinon, ils sont prêts, à regret, à la céder pour qu’elle soit transformée en appar- tements.

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Jean-François Hauser

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande rue

B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Julie Cottet, Jean-François Hauser.

Ont collaboré à ce numéro : Jean Hauser (mots fléchés)

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NAVETTE au départ de Mouchard - Besançon - Montbéliard le lundi matin et retour le vendredi

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Février 2007

Crédits photos : C’est à dire, Patrick Bôle, Claudine Crèvecœur, Conseil général, Étienne Maignant, Mairie Charquemont, Guillaume Picard, T.V.M.

V A L D E M O R T E A U

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Morteau

Pour l’amour des bouchons Morteau Toutes les semaines, Anne-Marie Breuillot, bénévole aux “Bouchons d’amour”, amè- ne sa récolte de petites capsules en plastique au dépôt. Ils seront vendus, recyclés et permettront d’acheter du matériel pour handicapés.

Sochaux, à l’honneur dans le Val Depuis quelques semaines, le Val de Morteau peut se vanter d’une nou- velle association, supportant dignement l’équipe de football de Sochaux. Leur quartier général, le bar Le Terminus.

I l fait froid mais Anne- Marie Breuillot, 70 ans, ne se décourage pas. Rien ni personne ne l’empê- chera de porter ses 43 sacs de bouchons jusqu’au dépôt des Écorces. Il faut dire que cela fait 4 ans maintenant que cet- te bénévole consacre du temps aux “Bouchons d’amour”. Cette association, parrainée par Jean-Marie Bigard, récu- père, à travers toute la Fran- ce, des bouchons de bouteille en plastique, “alimentaires uni- quement, et pas plus de 6 cen- timètres de diamètre” précise Anne-Marie Breuillot. Stockés, puis revendus, ils seront ensui- te transformés en palettes. Les petits ronds colorés dégagent

ainsi des fonds qui serviront principalement à acheter du matériel pour handicapés. Pour le Doubs, le “Bigarchon responsable départemental” est René Tournoux, depuis près de 7 ans. “Aujourd’hui, nous avons un réseau très étoffé qui fonctionne bien

un par un, pour vérifier qu’ils sont tous bon. Puis je les amè- ne dans un dépôt. Chaque sac pèse environ 10 kg raconte la bénévole. J’y consacre environ une journée complète par semaine. C’est assez astrei- gnant. Mais les voisins, ou bien

ma fille, viennent m’aider quand il y a besoin. Et puis je sais que tout cela va pour les handicapés. En plus, ça évite de pol-

explique-t-il. Nous récoltons environ 10 000 euros par région tous les tri- mestres. Et il faut

“Chaque sac pèse environ 10 kilos.

luer la nature.” Elle sourit : “C’est une bonne occupation. Il fallait bien faire quelque cho- se. En tout cas, pour ma part, je continuerai, tant que je le pourrai.” J.C.

surtout rappeler que l’on peut trouver des collecteurs dans tous les supermarchés. ” Des collecteurs que les béné- voles comme Anne-Marie Breuillot viennent vider chaque semaine. “Ensuite, je fais le tri,

Prochaine étape, le 28 février, les quarts de finale de la Coupe de France entre Sochaux et Paris.

T out a commencé début décembre. L’idée d’abord, la concrétisation ensuite. “C’était le lendemain du match Sochaux-Marseille se souvient le président de l’association, Guillaume Picard. On s’est dit pourquoi pas nous ? Pourquoi ne pas faire aussi un club de supporters, ici ?” Seulement, avant de voir arri-

mière assemblée générale le Club des Supporters de Mor- teau. “Nous allons avoir, très bientôt, notre drapeau sur bâche. Il sera visible dans le stade s’en- thousiasme le président d’une vingtaine d’années. Et nous sommes donc, après débat, une association à but non lucratif, avec une cotisation de 40 euros par an. Le budget pour fonc-

10 euros l’aller-retour, plus le prix des billets d’entrée. Mais cela dépendra du nombre de per- sonnes” précise Guillaume Picard. Car l’avenir de l’asso- ciation, c’est ça : “Amener les gens au stade.” Et la cerise sur le gâteau, ou plutôt le but en or, pour Guillaume Picard et tou- te sa bande : “Normalement, Mickaël Isabey va venir pro- chainement au Terminus, pour parrainer l’association.”

ver les fervents Mor- tuaciens dans les stades par bus entiers, il existe quelques petites difficultés tech- niques à surmonter. “Le plus dur, c’était

tionner est estimé entre 5 000 et 6 000 euros. De quoi aller voir les matches, et faire un repas à la fin de la sai- son.” Et après cette pre-

“Mickaël Isabey va venir prochainement au Terminus.”

Renseignements : 06 79 77 82 13

mière victoire, plutôt adminis- trative, le défi des supporters consistera à œuvrer sur le ter- rain. Donc le 28 février, un grand bus partira “pour voir les quarts de finale de la Coupe de Fran- ce, Sochaux-Paris. On emmè- nera tout le monde, tous ceux qui veulent” , même les non-adhé- rents. “Le tarif devrait être de

surtout de trouver un statut pour l’association, d’organiser une réunion, de définir le montant des cotisations…” précise Guillaume Picard. Mais l’acharnement de la jeu- ne bande de copains, à l’initia- tive du projet, a porté ses fruits. Début février, le bar “Le Ter- minus” a accueilli pour sa pre-

En bref…

Horlogerie En 2006, le marché français de l’horlogerie et de la bijou- terie a retrouvé la croissan- ce : + 2 % par rapport à 2005. “Le marché a été tiré vers le haut par le dynamisme du chiffre d’affaires des montres mais aussi par celui des bijoux diamant, des bijoux argent et par le retour de la croissance pour les perles de cultures” précise le comité interpro- fessionnel. Les ventes de montres ont fait un bond de 11 % en valeur. Chorale Cinq concerts, auxquels plus de quinze chorales participe- ront, seront organisés, dans le Haut-Doubs, dans le cadre de l’opération “Mille Chœurs pour un regard” les week-ends du 10-11 mars et 16, 17 et 18 mars. Renseignements sur le programme au 03 81 64 25 51. Concert Concert de jazz et musiques improvisées du Tao Saxo- phone Quartet le 17 mars à 20 h 30 en l’église Saint- Georges du Bizot. Concert organisé dans le cadre de la saison culturelle départe- mentale, avec le soutien de la communauté de communes du Plateau du Russey.

Anne-Marie Breuillot et sa fille Ghyslaine (à droite) ont porté au dépôt leurs 430 kg de bou- chons, aidées des voisins, Monsieur et Madame Humbert (à gauche).

Les idées du Tennis Val de Morteau Entre l’organisation du prochain tournoi et les change- ments au sein du Comité, le Tennis Val de Morteau a des idées plein son sac : rénovation des courts, déve- loppement du site Internet… Des projets que le club espère bien concrétiser avant la fin de l’année. Morteau

“P ar rapport au niveau de la région, nous faisons partie des meilleurs clubs de Franche-Comté.” Pour Denis Grevet, nouveau prési- dent du comité du Tennis Val de Morteau, le club peut être fier de ses résultats. Avec près de 260 licenciés et plus d’une soixantaine de ses membres classés, le “T.V.M.” ne s’est

T.V.M., les joueurs de 70 ans côtoient ceux de 14, avec bon- ne entente et complicité. “C’est le charme du tennis. On doit jouer pour l’équipe. Et puis, c’est un sport très dur moralement. Les anciens apportent donc un peu de sérénité aux plus jeunes.” Mais l’actualité du Tennis Val de Morteau ne s’arrête pas là, car les projets foisonnent dans l’esprit de ses dirigeants. “Il y a d’abord les courts. Les trois

jamais aussi bien por- té. “On récolte les fruits de notre travail” sou- ligne le président. Et avec le nouveau comi- té, la semence risque de continuer. Issu de la fusion, il y a

extérieurs, à Villers-le- Lac, doivent être réno- vés. Ces frais financiers sont importants : il y en aura pour environ 11 000 euros” précise Denis Grevet. Quant aux courts de Morteau,

“Nous allons développer le dynamisme du club.”

Le nouveau comité du Tennis Val de Morteau, au grand complet.

Et à plus court terme, le grand tournoi annuel régional sera organisé à partir du 23 mars, jusqu’au 8 avril, date de la fina- le. “Ce sera en courts couverts, aux Fins rappelle Denis Gre- vet. Et puis, pour le côté plai- sant, tout le monde aura un lot. C’est très important pour nous.”

Du vainqueur empochant 350 euros, aux fins de classe- ments, chaque participant devrait donc repartir heureux. Et avec une centaine d’inscrits et un budget de 1 100 euros, “ça fait déjà un beau tournoi.”

développer le dynamisme du club. En améliorant, par exemple, le site Internet racon- te le président. Cela fait long- temps qu’on en parle. Mais il est compliqué de faire bouger les choses, de les mettre en place. Malgré tout, nous espérons tenir notre objectif de fin 2007.”

10 ans, entre les clubs de Mor- teau, Villers-le-Lac et des Fins, l’organisation a comme parti- cularité, entres autres, de fai- re se croiser les générations. Au

le constat est sans appel. “On ne pourra pas faire cela tout seul, sans l’appui de la com- mune. Trop important.” Et ce n’est pas fini. “Nous allons

J.C.

V A L D E M O R T E A U

7

La bataille des municipales est lancée Avec l’association “Agir ensemble pour Villers-le-Lac”, Thierry Munier et son équipe ne cachent pas leur ambition de gagner les prochaines municipales. Villers-le-Lac

P araît-il que les mauvaises langues disent encore que Villers-le-Lac est tellement ancré à droite, que “même si l’âne de la Corvée se présentait sur une liste, il serait élu.” Sous-entendu, que la qualité du candidat importe peu dans le bourg, du moment qu’il est de droite. La vie municipale est parfois bien cruelle. Et cet- te pique cinglante lancée à la sortie des urnes par les opposants les plus farouches à un ordre bien établi, est inappropriée pour décrire le climat politique dans lequel baigne cette commune depuis quelques jours. Lac” a fait irruption dans l’existence tran- quille de cette commune. À la tête de ce mouvement, on retrouve deux hommes, Thierry Munier et Raymond Michel. Le pre- mier, enseignant investi dans la vie asso- ciative, se cantonne à gauche. D’ailleurs, entre 1995 et 2001, il faisait partie de l’op- position municipale. Le second, batelier de profession, est plutôt étiqueté centre-droit. “Nous sommes deux personnes qui ne sont pas forcément du même bord politique, mais qui ont des points communs sur des pro- blématiques locales” indique Thierry Munier. Avec une dizaine d’autres acolytes (Chris- tine Marguet…), ils ont fondé cette asso- ciation dont le but est de créer un espace de débat lors de réunions publiques, ouvertes à tous, organisées une fois par mois. La pro- chaine aura lieu le 15 mars et traitera de l’action sociale dans la commune de Villers- le-Lac. Fernard Cassard, l’ancien président de la caisse d’allocation familiale de Besan- çon, interviendra en expert sur cette ques- tion. L’eau, l’énergie, le logement, le tou- L’ordre établi justement pour- rait bien être bousculé lors des prochaines élections munici- pales depuis que l’association “Agir ensemble pour Villers-le-

risme font partie des sujets retenus par cet- te association estimant qu’ils méritent d’être débattus. “Agir ensemble pour Villers-le- Lac” est un nouvel exemple de démocra- tie participative, le concept si cher à Ségo ! Mais à part apporter un éclairage sur la vie locale, cette association ne veut pas se déme- ner pour rien. Elle cible les élections muni- cipales de mars 2008. Ces rencontres publiques sont finalement une manière de préparer à l’avance le terrain en vue de cette échéance. Thierry Munier l’assu- me. “C’est vrai, on présentera une liste qui c’est moi qui conduirai la liste et lui assu- mera la présidence de l’association. Les dix personnes qui sont à l’origine de l’associa- tion feront partie de la liste.” Les rôles sont distribués, il ne reste plus qu’à dérouler le scénario pour ral- lier à la cause suffisamment de mon- de et arriver à l’épilogue suivant : la victoire dans les urnes. “Agir ensemble pour Villers-le-lac” dispo- se de plus d’un an pour convaincre son auditoire, espérant profiter dans cette quête du renouvellement géné- rationnel et de l’arrivée dans la com- mune de néo-villériers qui n’ont que faire de l’ordre établi. C’est par là que pourrait survenir le changement. Thierry Munier et son équipe ne lais- seront pas filer cette chance. “Une partie de l’équipe municipale actuel- le est aux affaires depuis un quart de siècle. Il est temps d’apporter du changement.” Mais quelle que soit l’issue du scrutin, l’association devrait regroupera des gens de gauche, de droite et de tous les milieux socio- professionnels. Les deux princi- paux meneurs sont Raymond Michel et moi-même. Le cas échéant,

continuer à vivre. Le maire de Villers-le-Lac, Jean Bourgeois, suit de près ce mouvement. Avec d’autres personnes de son équipe, il a assisté à la première réunion organisée par l’associa- tion le 20 février. “J’ai même payé une coti- sation pour adhérer. Si nous sommes venus assister à cette rencontre, c’est parce que l’avenir de Villers-le-lac nous intéresse. Je suis profondément démocrate et je ne veux barrer le chemin à personne” déclare le mai- re. L’élu est bon joueur. Cette soirée était sans doute l’occasion pour lui de prendre la température. “Finalement, j’ai vu beaucoup de gens qui étaient ni d’un côté ni de l’autre.” Thierry Munier aurait donc lancé les dés de la campagne électorale, mais la partie n’est pas encore jouée pour Jean Bourgeois qui n’a pas annoncé qu’il serait candidat. Et s’il devait l’être, il n’aurait surtout pas l’intention “d’entrer en campagne dès main- tenant. ” T.C.

“Je ne veux barrer le chemin à personne.”

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Thierry Munier : “Il est temps d’apporter du changement.”

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V A L D E M O R T E A U

Val de Morteau 1,4 million d’euros pour dynamiser le commerce Une Opération de Restructuration de l’Artisanat et du Commerce sera officiellement lancée mi-mars dans le Val de Morteau. Objectif : dyna- miser un secteur d’activité parfois confronté à une baisse d’activité.

V oler, le vieux rêve d’Icare. Étienne Mai- gnant, un jeune Mortuacien de 17 ans, le réalise régulièrement. Bien assis dans sa sellette de parapente, il contemple souvent la terre vue du ciel. Et le jeune homme est bien loin d’être un débu- tant. L’année dernière, il a été sacré champion de France. “C’était en catégorie Sport Scolaire, pour la maîtrise de l’appareil, au sol et en l’air explique Étienne Maignant. Il s’agit de réaliser des figures, de jouer avec le vent, de suivre des parcours… Et on est également noté sur le décol- lage et l’atterrissage.” Membre de l’équipe du lycée de Salins-les-Bains, le parapentiste a commencé son apprentissage très tôt. “J’ai toujours vu mon père en faire. Donc mon premier biplace, je l’ai fait à 8 ans. Et mon premier vol seul, à l’âge de 14 ans” précise-t-il. Un “dépucelage” dont il se souvient encore. “Il y avait bien sûr l’appréhension. Je l’ai encore aujourd’hui, à chaque fois. Mais c’était gran- diose. On a un tel sentiment de liberté. On se rap- proche des éléments de la nature, et il n’existe plus aucune limite.” Et à chaque fois, l’adréna- line monte. “On maîtrise sans maîtriser. Et on fois qu’on y a goûté, c’est difficile de renoncer.” Et renoncer n’est définitivement pas dans les projets du jeune homme. Du 20 au 24 mai, il par- tira vers les Alpes, pour participer aux cham- pionnats 2007. “Cette fois-ci, je concourrai avec l’élite du sport scolaire. Le niveau va donc aug- menter.” Et une telle compétition nécessite for- cément un peu de préparation. “En ce qui concer- ne le physique, il faut voler, le plus possible. Chaque vol est une nouvelle expérience. Et puis mentalement… Il n’y a pas vraiment de pression, Morteau Étienne et son aile à 17 ans, Étienne Maignant n’est pas un lycéen ordinaire. Parapentiste confirmé, il est devenu champion de France 2006. Son titre sera remis en jeu dès le mois de mai. cherche toujours à aller plus loin, plus haut. Le risque, bien sûr, on y pen- se. Mais après tout, il y a, propor- tionnellement, moins d’accidents de parapente que de voiture. Et puis une

L es huit communes regroupées sous la ban- nière de la communau- té de communes du Val de Morteau, pilote de l’opéra- tion, totalisent plus de 500 com- merçants et artisans sur leur territoire. Ce tissu économique, dense, n’est pourtant pas à l’abri

d’un certain déclin. Pour preu- ve, les commerces qui baissent définitivement leur rideau au centre-ville de Morteau où la Grande rue est désormais majo- ritairement garnie de banques et autres agences immobilières. Les élus locaux ont donc sou- haité tirer le signal d’alarme. Ils

viennent d’engager une Opé- ration de Restructuration de l’Artisanat et du Commerce (O.R.A.C.), sur une période qui ira de quatre à six ans, avec à la clé, un financement d’1,389 million d’euros. “Cette somme servira à réaliser des investissements, faire de l’ani- mation commerciale, payer un

Le meilleur entraînement du parapentiste : voler.

poste d’ani- matrice et participer au finance- ment de cer- tains tra- vaux, com-

Soutenir les commerçants qui ont un projet de rénovation.

ce type de compétition est assez cool. L’essen- tiel, c’est de voler, dans un endroit qu’on ne connaît pas, avec des gens qu’on ne connaît pas.” Et pour l’avenir, Étienne Maignant hésite. Aujour- d’hui en bac scientifique, il envisage une car- rière dans son sport. “J’intégrerai peut-être le Pôle France de parapente, dans les Pyrénées. Il

me récemment l’aménagement du bas de ville à Morteau” indique Valérie Lebras, coordi- natrice du dispositif O.R.A.C. Les fonds publics pourront notamment servir à soutenir les commerçants ou artisans qui ont un projet de rénovation, de repri- se d’entreprise ou de création. “Les professionnels pourront se voir financer leur projet jusqu’à 40% de l’investissement. Ce sera valable pour des dépenses com- me l’informatisation ou la réno- vation d’une vitrine par exemple” illustre la technicienne. La convention O.R.A.C. sera signée mi-mars. J.-F.H.

forme à haut niveau. Mais ce serait plus pour faire du monitorat. Et puis sinon, faire quelque chose en rapport avec la protection de la nature, l’en- vironnement.”

“Mon premier biplace, je l’ai fait à 8 ans.”

En attendant l’heure du choix, l’adolescent se contente d’attendre chaque moment de liberté pour décoller. “En été, pendant les vacances, je peux y aller jusqu’à 3 ou 4 fois par semaine. Mais cela dépend surtout des saisons. En hiver, je dois faire à peu près entre 10 et 15 vols. Et quand il y a cours, deux fois dans la semaine, pas plus. C’est rageant. Surtout quand on est coincé en classe et qu’il fait beau.” Au moins, on sait désor- mais à quoi songe le jeune Étienne lorsqu’il regar- de par la fenêtre.

La fermeture récente de la pâtisserie Rognon Grande rue à Morteau est un exemple de plus au centre-ville.

Le bassin prin- cipal est com- plété par des équipements plus ludiques : toboggan, jacuzzi, sauna, hammam… responsable du complexe Cristallys : “C’est l’esprit familial qui plaît beaucoup au public.” Mickaël Bonsens,

CRISTALLYS NAGE DANS LE BONHEUR

Après quatre ans de fonctionnement, le complexe aquatique de Maîche dégage ses premiers bénéfices. Le résultat d’une stratégie commerciale audacieuse et d’une gestion au plus proche des besoins locaux.

L’ hiver 2006-2007, exception- nellement clément jusque- là, ravit Mickaël Bonsens. Le responsable de la piscine de Maîche n’aura jamais enregistré autant d’entrées dans cet- te période habituellement creuse de l’année. Tout l’inverse des premières saisons hivernales que le complexe aquatique avait traver- sées auparavant.

lité de l’accueil et l’esprit familial qui règne ici qui plaît aux gens” analyse Mickaël Bonsens. Le complexe Cristallys a enregistré 50 000 entrées payantes l’an dernier auxquelles s’ajoutent 20 000 entrées scolaires (financées par la communauté de communes du Plateau de Maîche) et 30 000 entrées “activité” (aquagym,

bébés nageurs, cours de perfectionnement adul- te…). Et la piscine n’at- tire pas seulement les habitants du Plateau. “On touche beaucoup de gens du “bas” : Saint-Hippo-

“L’investissement atteindra environ 1,2 million d’euros.”

tenaires du complexe dans le projet d’agrandissement lancé récemment et dont la phase d’étude est en cours. “Ce projet a été monté en lien direct avec la communauté de communes. La par- tie accueil sera agrandie et amélio- rée, nous construirons une salle de mus- culation de 180 m 2 , un grand parquet pour les cours de fitness et de gym ain- si qu’un terrain de squash et un salon d’esthétique. L’investissement attein- dra environ 1,2 million d’euros” explique M. Bonsens. L’idéal serait de pou- voir démarrer les travaux pour sep- tembre 2007. Ce projet d’agrandissement s’accom- pagnera de la création de quatre emplois supplémentaires, portant ainsi à trei- ze salariés l’effectif global du complexe. Cristallys œuvre ainsi pleinement à la structuration du territoire maîchois, il est un acteur devenu incontournable du développement local. “La confian- ce que nous ont accordée les élus pour monter le complexe Cristallys n’a pas été vaine” se félicite Mickaël Bonsens. Cristallys est en effet un des rares équi- pements aquatiques du Grand Est à ne pas être déficitaire.

Le directeur affiche un sourire d’autant plus lar- ge que l’an dernier, le complexe Cristallys a enregistré son premier

P U B L I - I N F O R M A T I O N

bilan comptable positif, une perfor- mance rare pour ce genre d’équipement basé sur un partenariat public-privé et la preuve, s’il était encore besoin de la montrer, que Cristallys a totalement trouvé sa place dans le paysage local des loisirs. “C’est certainement la qua-

lyte bien sûr mais aussi Pont-de-Roi- de, Mathay et même jusqu’à Belfort. Ils viennent ici car ils savent qu’ils trouvent un environnement sympa- thique et à taille humaine” ajoute le responsable. Ces bons résultats confortent les par-

Complexe aquatique Cristallys 32 bis, rue St-Michel - MAÎCHE Tél. : 03 81 64 24 24

HORAIRES D’OUVERTURE Période scolaire

Vacances scolaires

Lundi Mardi

12h-13h30/17h-20h 12h-13h30/17h-23h

12h-20h 12h-23h 12h-20h 12h-20h 12h-23h 12h-19h

Mercredi

14h-19h

Jeudi

12h-13h30/17h-18h30 12h-13h30/17h-23h

Vendredi Samedi Dimanche

Les cours d’aquagym rencontrent un vif succès. Pour tous renseignements sur les activités aquatiques, contactez les hôtesses du complexe Cristallys.

12 h 30-19h 9 h 30-18h

9 h 30-19h

V A L D E M O R T E A U

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“4 Ever Entreprise” 70 élèves du lycée Edgar Faure ont lancé leur mini-entreprise au début de l’année scolaire. Aidés de leurs professeurs, ils vendront leurs produits, t-shirts et porte-clés, lors de la jour- née portes ouvertes du lycée. Morteau

Une voiture sera à votre disposition BANC DE FREINAGE 4 X 4 Ouvert Lundi de ...........13h30 à 18h30 du Mardi au Vendredi ...de 8h00 à 12h00 et de .............................14h00 à 18h30 Samedi...........................de 8h00 à 12h00 Tél. 03 81 64 21 13 CENTRE DE LAVAGE NOUVEAU Contrôle Technique Auto de Maîche JUIF Joël 6, Route du Gymnase MAICHE face Intermarché

I ls sont 48 en bac profession- nel commerce, 24 en tech- nique et 5 professeurs. Tous, du lycée Edgar Faure àMor- teau, sur un même projet : mon- ter une mini-entreprise. S’inscri- vant dans le cursus scolaires des

élèves, l’idée était de “se familia- riser avec le monde du travail, de découvrir les différentes sec- tions du lycée, de travailler en autonomie, ensemble et de prendre des initiatives” explique Claudi- ne Crèvecœur, professeur. Un projet de taille entamé en sep- tembre. Il a fallu démarrer, doucement mais sûrement, en trouvant un nom d’avenir, “4 Ever” (for ever = pour toujours en français), en choisissant des produits à com- mercialiser, en faisant des études de marché, en recherchant des capitaux et des fournisseurs… Comme des vrais. Finalement, le choix des élèves s’est focalisé sur des t-shirts et des porte-clés. Deux d’entre eux se sont char- gés de dessiner les logos. “Ensui- te, on a vendu des actions, aux commerçants notamment. Le lycée nous a également accordé une subvention de 480 euros” racon-

Ils ont lancé une vraie entreprise, une excellente manière de se former au monde du travail.

Contre visite GRATUITE !

Pour ce faire, ils ont voté, un peu comme pour l’élection des délé- gués. Et puis il a fallu réaliser des prototypes, grâce aux cama- rades d’usinage, de bijouterie…

Mais Alexandre, le responsable de la communication précise : “L’argent, ce n’est pas notre but. La mini-entreprise, c’était pour apprendre. C’est impressionnant, les responsabilités, les fonctions, l’argent…” Et “de toute façon, il faudra verser les dividendes aux actionnaires” ajoute un asso- cié. Et s’il reste de l’argent, peut- être un voyage, pour tous les élèves. J.C.

te Chloé, 17 ans, la pré- sidente directrice géné- rale de “4 Ever”. “Au début, ce n’est pas une mince affaire” ajoute le directeur commer- cial, Damien, 17 ans.

La journée portes ouvertes du lycée, le 17 mars.

Tout ça pour vendre les fameux produits lors de la journée portes ouvertes du lycée, le 17 mars de

Un P.D.G., des directeurs…Cha- cun a un poste, bien détermi- né, l’entreprise a une hiérarchie.

8 h 30 à 12 heures. À 11 euros le t-shirt et 2,50 le porte-clés, l’af- faire risque bien de marcher.

Conception, création, production, vente, il a fallu tout faire, comme des vrais.

Une plus grande Maison Déjà âgée de plus d’une cinquantaine d’années, la Maison Familiale Rurale des Fins accueille près de 200 élèves. Bientôt en panne de place, la direc- tion prévoit une extension des bâtiments pour l’année 2008-2009. Les Fins

E lles ne sont que 15 dans la région, les Maisons Familiales Rurales (M.F.R.). Dont une aux Fins. Créé il y a 53 ans, l’établisse- ment de formation en alternan- ce ouvre ses portes aux élèves dès l’âge de 14 ans. Proposant du “pré-apprentissage” aux plus jeunes, selon son directeur, Her- vé Galmiche, la M.F.R. dispen- se également des cours de B.E.P. dans trois domaines. “Il y a les

14 heures à 19 heures, lors des portes ouvertes régionales des M.F.R. “C’est l’occasion de boire

services à la personne, les tra- vaux forestiers et enfin l’entre- tien et aménagement des espaces

naturels et ruraux pré- cise-t-il. Le but pour les jeunes, est de décou- vrir l’alternance et un métier bien particulier.

un pot, de rencontrer les élèves et les forma- teurs” explique Hervé Galmiche. Mais en attendant les

“Il y a une très forte demande actuellement.”

nouveaux arrivants, l’établisse- ment doit régler quelque cho- se qui lui tient à cœur : son extension. “Nous allons déposer le permis de construire d’ici envi- ron un mois raconte le directeur. Cela fait déjà deux ans qu’on y pense. Et normalement, l’ouver- ture des nouveaux locaux est pré- vue pour l’année scolaire 2008- 2009.” Un agrandissement de plus de 600 mètres carrés, sur trois étages, pour un budget esti- mé à plus d’un million d’euros. “Cet espace permettra d’avoir des ateliers, une cuisine et un réfectoire ainsi que de nouvelles salles de cours souligne Hervé Galmiche. Il faut dire que nous commencions à être limités en place.” En effet, l’établissement a été, peu à peu, victime de l’engoue- ment des jeunes. “Il y a une très forte demande actuellement. Nous sommes même parfois obli- gés de refuser des élèves regret- te le directeur. Ce nouvel espa- ce permettra donc une meilleu- re qualité d’accueil et surtout plus de convivialité et de péda- gogie.” J.C.

Cela permet également aux élèves de sortir du système tradition- nel.” Et tout ce fonctionnement, les familles pourront le découvrir le mercredi 14 mars, de

La M.F.R. des Fins investit 1 million d’euros pour son agrandissement.

V A L D E M O R T E A U

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La communauté de communes fait son cinéma La capacité du cinéma le Paris ne changera pas. Mais la communauté de communes du Val de Morteau, propriétaire des lieux, va changer le sens de projection pour des raisons de cohérence de ce lieu culturel. Morteau

L es travaux de rénovation du cinéma le Paris à Morteau doivent débu- ter le 1 er avril. L’opéra- tion est pilotée par la commu- nauté de communes du Val de Morteau, propriétaire des lieux. L’architecte du projet, Patrick Masson, a été désigné. Il faut maintenant retenir les entre- prises qui interviendront sur le chantier qui va modifier en pro- fondeur la physionomie du ciné- ma. “Nous allons changer le sens de projection” expliquent les ser- vices techniques de la collectivi- té. Cela signifie qu’il faut inver- ser la pente de la salle. L’intérêt de ce choix est de donner plus de cohérence à cet endroit. L’entrée des spectateurs se fera par la caisse actuelle qui sera restau- rée. Ils n’auront plus à passer par l’extérieur après avoir ache- té leur billet, pour aller s’instal- ler dans leur fauteuil, comme

c’est le cas actuellement. Par contre, le gabarit de la sal- le ne sera pas modifié, tout com-

système de sonorisation sera conservé et amélioré. Tout le res- te, jusqu’à la cabine de projec- tion sera changé.

me le nombre de places qui reste stable. “Nous ne pouvons pas aug- menter la capacité dans ce bâtiment qui fait 6m de large.” Le nombre

“Nous sommes subventionnés dans cette opération.”

La communauté de communes du Val de Morteau a acquis le cinéma le Paris pour la somme de

de places est donc arrêté à 112 avec en plus quatre places réser- vées aux personnes handicapées. De l’équipement actuel, seul le

135 000 euros en 2005. Elle va investir 316 000 euros (hors taxes) dans ce projet dont 41 000 euros dans le matériel de projection. “Nous sommes subventionnés dans cette opération. Le Conseil général participe à hauteur de 30 % de l’investissement immo- bilier, le Conseil régional appor- te 20 % pour acheter les fauteuils et le matériel de projection. Enfin, le C.N.C. (centre national du ciné- ma) finance 20 % de l’intégrali- té.” Les travaux devraient s’étendre sur une durée de cinq mois. La communauté de communes attend de cette salle généraliste qu’elle conserve une fréquenta- tion au moins équivalente à cel- le actuelle qui est de 19 000 entrées par an en moyenne. Le Paris gardera son nom et la rue qui l’abrite sera rénovée.

La communauté de communes investi 316 000 euros hors taxes dans ce projet.

En bref…

Kick-boxing Le Mortuacien Jean-Pierre Machabert a obtenu son bre- vet fédéral d’entraîneur de kick- boxing et disciplines associées. Orchamps-Vennes La troupe de théâtre d’Or- champsVennes la Boîte à Cas- Choux présente : “Espéces menacées”, une comédie en deux actes de Ray Cooney. Les 3, 9, 11, 17, 23, 24, 31 mars et les 1 er et 8 avril à la salle des fêtes. Renseigne- ments au 03 81 43 62 11.

Le café des parents est ouvert ! Les Fins

gens et de générer de l’entraide” explique Marie-Jeanne Pugin. Il semble en effet que tous les parents se posent les mêmes questions sur les “bonnes” manières d’élever les enfants. Mais faute de dialogue avec d’autres personnes qui auraient peut-être vécu des situations iden- tiques et trouvé des solutions, ils finis- sent par décrocher. “Si, lors de ces rencontres, les parents se parlent entre eux, alors c’est gagné.” La première soirée est programmée le 12 mars à la salle de convivalité aux Fins (juste à côté de l’église). Le thème rete- nu est “poser des limites à son enfant, oui mais lesquelles ?” Vaste sujet à débattre autour d’un “café-tisane.”

Les parents se sentent parfois dému- nis dans l’éducation de leurs enfants. Des solutions sont possibles, il suffit par- fois d’en parler avec d’autres parents. C’est le but du café des parents. D evenir parents, ça s’apprend. Le che- min n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît. Il faut l’admettre : les parents se sentent parfois démunis face au com- portement de leur enfant.

C’est en partant de ce constat que Marie- Jeanne Pugin, psychologue, a créé le “café des parents.” Il ne s’agit pas d’un café au sens propre du terme mais de conférences- débats qu’elle organise chaque mois aux- quelles sont invités à participer tous les parents, qu’ils aient ou non des problèmes avec leurs enfants. “Sur le principe, je com- mencerai par une conférence d’une demi- heure sur un thème précis, ensuite je m’ef- facerai et ce sont les parents qui échange- ront entre eux dans un contexte convivial. L’idée pour moi est de faire se rencontrer les

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est à votre écoute Nouveau confort, nouvelle technologie,

Audition Nadler vous accueille dans un espace plus grand, avec un parking juste devant.

l’audioprothésiste Audition Nadler a changé d’adresse pour mieux répondre aux exigences de sa clientèle.

L’ audioprothésiste Frédéric Nad- ler, vient de quitter ses bureaux Grande rue à Morteau pour s’installer dans de nouveaux locaux, 3 route du Pré des Combes face à Intermaché aux Fins. Il change d’adresse au bénéfice d’un laboratoire plus vaste et mieux adapté à son acti- vité. Le nouvel espace de 90 m 2 est seg- menté en plusieurs îlots distincts, ce qui permet à ce professionnel d’accueillir sa clientèle dans les meilleures condi- tions possibles. “En plus de l’espace attente, il y a désormais un endroit où sont présentés les accessoires com- me des casques pour écouter la télévi- sion ou des téléphones adaptés aux per- sonnes malentendantes qui peuvent essayer ce matériel sur place” explique Frédéric Nadler. En déménageant, il s’est équipé d’une cabine audiométrique de la dernière génération qui mesure avec précision l’audition de chacun et permet ensuite de trouver l’appareil auditif le mieux adapté au degré de surdité de la per- sonne. La technologie est au cœur de ce métier. Elle est à la fois au service du profes-

sionnel et du patient qui voit son confort auditif s’améliorer. L’ap- pareillage se miniaturise, ce qui permet de le dissimuler facilement. Il est de plus en plus performant.

P U B L I - I N F O R M A T I O N

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avait toujours un compromis. Un petit appareil par exemple était moins performant. Ce n’est plus le cas.” Grâce à ces avancées techniques, les malentendants ont moins de complexes à pousser la porte d’un audioprothésiste. “Nous avons des solutions à tous les problèmes appareils très discrets et toujours plus modes.” À chaque visite, Fré- déric Nadler remet à son client un devis sur lequel figure un détail précis des remboursements auquel il peut prétendre. “Nous offrons une garantie de quatre ans qui prend en charge la perte, la pan- dès le plus jeune âge avec des

public est plus vaste, mais le laboratoire est facile d’accès grâce au parking qui permet de stationner juste devant.

ne, le vol ou la casse de tous les appareils auditifs.” En s’installant à proximité d’In- termarché, Audition Nadler ren- force sa qualité de service à double titre. Non seulement la surface d’accueil du

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