Journal C'est à dire 225 - Octobre 2016

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S O M M A I R E

Communication coupée aux Fins. Les coupures de téléphone à répétition et les dysfonc- tionnements se succèdent sur plusieurs secteurs iso- lés aux Fins. Des professionnels pénalisés montent au créneau. (page 3) Annie Genevard future ministre ? C’est l’intention que l’on prête de plus en plus sou- vent à l’organisatrice de la Primaire de la droite et du centre dans le Doubs… Si la droite gagne en 2017. (page 16) Gilles Robert face aux démissions. Le maire du Russey fait face à une vague de démis- sions sans précédent dans son conseil. Il revient sur le sujet pour la première fois. (page 32) Une champignonnière à Arc. François Arioli est le premier producteur de champi- gnons de Bourgogne-Franche-Comté. Une reconver- sion après un an de formation. (page 37)

(Le dossier en pages 21 à 29)

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La M.F.R. a accueilli des élèves tchèques et polonais

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Accueil Voilà, les occupants de la lande de Calais se sont dispersés sur le territoire français suite au déman- tèlement de ce bidonville indigne. On a entendu déjà les cris d’orfraie de ces citoyens, de nombreux élus également, qui craignent pour l’in- tégrité de leur territoire du fait de l’arrivée de ces hommes perdus parmi lesquels se nichent, entend- on parfois, de potentiels terroristes. Naturellement il ne faut pas rester naïf et cette répartition des migrants de Calais dans toutes les régions de France doit continuer à se faire sous l’égide organisée et étroite des autorités. De là à crier au loup… Ceux qui se souviennent du for- midable élan de solidarité qui a per- mis d’accueillir en 1979 près de 150 000 boat-peoples vietnamiens fuyant le régime communiste auraient de quoi aujourd’hui ne plus recon- naître leur pays, la France. Bien sûr, 1979 n’est pas 2016 : le boulever- sement du monde économique, la montée des inégalités en Fran- ce, la peur légitime des actes ter- roristes bouleversent la donne et comparaison ne serait pas raison. Il y avait aussi à cette époque des intellectuels puissants - Raymond Aron et Jean-Paul Sartre, réconci- liés pour l’occasion - qui avaient su emporter l’adhésion générale autour de ces gestes d’accueil et de soli- darité. Aujourd’hui, on doit se conten- ter d’un Zemmour, d’un Onfray pour éclairer (ou obscurcir) les consciences… Notre département accueille déjà plus de 1 000 de ces migrants ou demandeurs d’asile. Ici ou là, en dehors des circuits admi- nistratifs classiques, fleurissent des initiatives au profit de l’accueil de ces réfugiés de guerre, nous l’évo- quons dans ce numéro. Il serait sans doute bon que les indignés qui voci- fèrent à la seule évocation de la question des réfugiés aillent prendre l’air du côté de Mouthe. C’est ici que la première expérience d’ac- cueil de réfugiés dans le Doubs se vit, depuis deux mois. Dix per- sonnes, tout une famille, qui ont fui les persécutions. Ces indignés, donc, qui gonflent inexorablement les rangs de la contestation et du vote extré- miste pourraient s’apercevoir que, derrière les statistiques et les quo- tas que s’envoient à la figure les candidats aux prochaines élec- tions, il n’y a que des situations humaines dramatiques. Aron et Sartre ne sont plus là. Avec eux a disparu une certaine idée de la France, la clairvoyance avec. n Jean-François Hauser

L a Maison familiale et rurale des Fins a accueilli 45 jeunes du 3 au 7 octobre issus de trois établissements : 15 jeunes de la M.F.R. des Fins, 15 jeunes de l’école tchèque de la ville de Rajeck Restrebi située à l’Ouest du pays, 15 jeunes de l’école slo- vaque de Tvrdosin située dans le Nord du pays près de la fron- tière polonaise. Le projet est en place depuis 1 an et demi, les jeunes échangent via les réseaux sociaux pour échanger car ils se sont déjà rencontrés l’année der- nière. Le journal C’est-à-dire avait évoqué cet échange. “Notre pro- jet s’appelle “Let’s Walk and Learn” (Marcher et Apprendre). Il s’agit de sensibiliser les jeunes à la natu- re en comparant différents élé- ments entre les trois pays. Nous travaillons sur des systèmes de balisage, chaque école est équi- pée d’une station météo pour comparer les données, une pho- to de la nature est prise chaque mois pour comparer l’évolution et l’arrivée des saisons, les élèves comparent des milieux naturels (tourbière, forêt, pâturages…). L’ensemble de ces travaux est

ensuite déposé sur une platefor- me de travail en ligne en anglais” explique le responsable de la M.F.R. Un dictionnaire avec le vocabulaire du projet en 4 langues (français, tchèque, slovaque et l’anglais qui est la langue du pro- jet) a été réalisé. Durant cette semaine, les jeunes et leurs accompagnateurs ont expérimenté le savoir-faire et les compétences de la M.F.R. au tra- vers de différents chantiers (construction d’un mur en pier- re sèche), de cours de biochimie afin de préparer une visite dans les tourbières de Noël-Cerneux et d’expression afin de prépa- rer la visite au musée Courbet à Ornans. “L’anglais est la langue officielle du projet même si nous notons qu’à ce niveau, les jeunes des pays de l’Est ont beaucoup d’avance sur nos jeunes dans l’ap- prentissage et la connaissance de cette langue” témoigne un membre de l’établissement. Le projet se terminera en sep- tembre 2017 par une dernière semaine de voyage qui aura lieu en Slovaquie. n

L’état de catastrophe naturelle pour 73 communes

nue sera certainement construi- te sur les hauteurs de Pont-de- la-Roche afin de prévenir tout autre risque de déferlement d’eau. D’autres communes ont eu plus de chance que Grand’Combe. Comme Villers-le-Lac, qui figu- re dans la liste des 73 com- munes déclarées en catas- trophe naturelle, suite à l’épi- sode orageux subi 15 jours plus tard, le 25 juin. L’état de catastrophe natu- relle permet l’indemnisation systématique des victimes de tels dommages. Cet état s’est largement étendu ces dernières années : des interventions (à connotation souvent politique) ont multiplié les cas de “catas- trophes naturelles”, alors qu’avant, on ne voyait dans la plupart de ce genre d’événe- ments, pour la plupart fré- quents, localisés et mineurs, que des inconvénients que l’on devait subir de temps en temps. Les temps ont changé… n

N otre département avait subi à plusieurs reprises au printemps les caprices de la météo. C’était particulièrement vrai le 7 juin dernier, jour où des trombes d’eau ont dévalé des sommets sur le hameau de Pont-de-la- Roche (commune de Gran- d’Combe-Chateleu). Deux habi- tations avaient subi de graves inondations, aussi brutales qu’imprévues. Pourtant, mal- gré cet orage hors normes, Grand’Combe-Chateleu ne figure pas sur la liste des 73 communes du Doubs recon- nues “état de catastrophe natu- relle” dont le détail a été com- muniqué le 20 octobre par la préfecture du Doubs. 5 com- munes sur 78 qui en avaient fait la demande n’ont pas été retenues. “Nous en avions fait la demande, la préfecture ne

l’a pas acceptée. Nous avons renvoyé un deuxième courrier pour demander une subven- tion, qui nous a été accordée” commente tout de même ras- suré Jean-Pierre Frigo, le mai- re de la commune. À côté des dégâts et de la grosse frayeur subis par les habitants de Pont- de-la-Roche, les routes com- munales avaient particulière- ment souffert. “La voie com- munale qui monte sous le Bois Robert, ainsi que la route qui monte le long du pipeline. Au total, le montant des travaux, qui ne sont pas encore tous engagés, se chiffre à plus de 70 000 euros. Le préfet nous a garanti que l’État en prenait 30 % à sa charge. Même si l’état de catastrophe naturel- le n’a pas été retenu pour nous, c’est déjà un soulagement” note M. Frigo. Par ailleurs, une rete-

Le groupe d’élèves franco-polonais-tchèque à la M.F.R.

Le réseau Loup-Lynx réagit

L’ association Point Info Loup-Lynx basée à Maîche et présidée par Samuel Gentit réagit au sujet de l’article consacré au lynx de Bretonvillers qui après un an de discrétion s’était à nouveau pris à un élevage de moutons. Du factuel. “Nous sou- haitons réagir car ce troupeau n’est ni gardé ni protégé, ce qui est contraire à la pratique du pasto- ralisme qui demande que des mesures de protection soient mises en place. Nous avons à deux reprises, en 2015, pris contact avec l’éleveuse afin de la ren- contrer, de visiter son exploitation afin de lui proposer une protec- tion adéquate et adaptée, sous- entendu avec la mise en place d’un chien Patou, de filets souples pour parquer la nuit les moutons, soit les rentrer en bergerie. Cet- te personne ne nous a jamais répondu” dit Samuel Gentit. On comprend que les associa- tions de protection du lynx et du loup soient un peu sur les dents puisque 40 loups ont été abattus pour la seule année 2015. Pour autant, la prédation du loup et du lynx n’est rien par rapport aux dégâts causés par les chiens

errants, qui, en 2007, auraient cau- sé la mort de 150 000 animaux. Notre cher lynx de Bretonvillers s’est habitué… à de la bonne vian- de. De son côté, Samuel Gentit ne décolère pas contre l’adoption des amendements du projet de Loi Montagne courant octobre, visant à faciliter les “prélèvements” de loups, y compris par temps de neige, porté à l’assemblée par la députée du Doubs Annie Gene- vard. n

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Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Octobre 2016

Samuel Gentit, Maîchois, président du réseau Loup-Lynx.

Crédits photos: C’est à dire,C.et S.Mettetal, Horlotroc,Montres Michel- É penoy,J.Perretier, Ville de Morteau,M.Taugwalder,F.Vuillemin,N.Waltefaugle.

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V A L D E M O R T E A U

Les communications sont dans le rouge Les Fins

Dans certains secteurs des Fins, des riverains se plai- gnent des coupures régulières d’Internet et de téléphone. Des problèmes qui seraient liés principalement à l’en- tretien du réseau.

chages qui les tirent vers le sol quand ils ne les cassent pas. Ailleurs, ils traversent la rou- te et il arrive qu’ils se fassent emporter par un camion, un trac- teur ou un chasse-neige. La mai- rie a été interpellée à ce sujet par des habitants pour tenter de sensibiliser Orange (ex-Fran- ce Télécom), propriétaire du réseau. “J’ai alerté l’opérateur à qui nous avons fait remonter un certain nombre d’informa- tions. J’ai déclaré les principaux incidents que nous avons pu recenser sur la commune com- me les câbles par terre, les boî- tiers qui ne sont plus fixés. On a identifié une quinzaine de points critiques. Il y a un pro- blème de vétusté du réseau qui fait que les réparations ne tien- nent pas forcément dans la durée. Il a fallu taper un peu du poing sur la table” remarque le mai- re Bruno Todeschini. Le message est passé auprès d’Orange qui vient de faire inter- venir ses équipes aux Fins pour commencer à régler des pro- blèmes. Fin octobre, ils ont rem- placé 400 mètres de câble pour rétablir les connexions Internet et téléphoniques dans une habi- tation où les communications fonctionnaient par intermittence au gré des aléas de la météo. Tout n’est pas encore parfait, mais les choses avancent dans le bon sens. “Ce n’est parce qu’un câble est à terre que la connexion ne fonctionne pas” indiquent les

D epuis plusieurs mois, des habitants des Fins se plaignent de dysfonc- tionnements sur les réseaux de communication dans le villa- ge. Les coupures de téléphone inopinées et l’intermittence de l’accès à Internet ont fini par faire grincer des dents ici et là. “Ça tombe en carafe tous les deux ou trois mois et ce, mal- gré l’intervention des services de l’opérateur Orange. Plus de télé-

phone et plus d’Internet” peste une abonnée qui aimerait qu’à la place du bricolage, une solu- tion durable soit trouvée afin que ce problème récurrent soit définitivement réglé. Le souci concerne principale- ment des habitations isolées. Les lignes qui les relient au réseau sont soumises à rude épreuve sur les petites routes de campagne. Par endroits, les fils disparaissent dans les bran-

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services de l’opérateur. “Il faut faire la différence entre les pro- blèmes de connexion et les défauts visibles du réseau tels qu’un poteau qui penche. Nous pouvons avoir connaissance de ces cas que si des élus ou des particuliers nous les signalent.” Les branches d’arbre font par-

s’avérerait nécessaire sur des secteurs comme le Mont-Vouillot où il y a régulièrement des pannes d’Internet et de télé- phone. Le problème est que contraire- ment à E.R.D.F., Orange n’a pas le pouvoir d’élaguer des arbres qui se trouvent sur un terrain

intervenir directement car nous n’en avons pas légalement le droit (N.D.L.R. : les communes, les départements et l’État font ce travail d’entretien sur le domaine public). En revanche, le maire peut prendre un arrê- té afin d’obliger le propriétai- re concerné à élaguer” rappel- lent les services d’Orange. Afin d’éviter les contentieux qui peu- vent naître face à des proprié- taires réfractaires, un projet de loi République Numérique est cours d’adoption. “Il va dans le sens d’un meilleur entretien, en déclarant celui-ci d’intérêt public et en permettant l’accès de l’exploitant aux parcelles pri- vées en cas de carence du pro- priétaire.” n T.C. avoir organisé l’opération “Octobre rose” pour laquelle les commerçants ont joué le jeu, elles préparent maintenant les fêtes de fin d’année. “La pati- noire va faire son retour place de la Mairie. Il y aura un cha- let gourmand tenu par les conscrits, le bistrot de Noël ani- mé par les associations et le cha- let du Père Noël. L’homme en rouge nous rendra visite d’une manière originale. Nous allons organiser un grand jeu avec à la clé une voiture à gagner, des voyages et beaucoup d’autres cadeaux” annoncent-elles. L’association M.V.V. veut éga- lement associer les habitants à ter les mortuaciens à décorer leur quartier de la même maniè- re. Sur Facebook, nous ferons découvrir des facettes inatten- dues de Morteau.” Ces cinq commerçantes font preuve d’un enthousiasme com- municatif. Elles espèrent par leur énergie décider d’autres commerçants à les rejoindre. “L’association compte 72 adhé- rents. L’objectif est d’arriver à 100 !” Côté clients, l’accent sera mis sur la carte de fidélité Val Commerce. n cette opération de fin d’année. “Nous allons décorer nos vitrines avec des couleurs rouge et argent. Nous voulons invi-

tie des principaux enne- mis des réseaux de com- munication. Pour éviter les ennuis, il faut donc les élaguer. “On peut fai-

privé dans le cadre de l’entretien courant de son réseau. “Si on détecte à un endroit qu’il y a une nécessité d’élaguer, il

“Taper du poing sur la table.”

re une réparation provisoire, alors qu’il serait nécessaire de changer la ligne. Mais pour cela, les conditions doivent être réunies.” Sous-entendu, il fau- drait au minimum que les arbres soient élagués afin de dégager les fils. Une taille qui

revient au propriétaire riverain de faire ce travail. L’entretien du réseau est une préoccupation constante d’Orange. Cependant, nous sommes parfois confron- tés à la carence des propriétaires fonciers en matière d’entretien de leurs végétaux, sans pouvoir

Orange n’a pas le pouvoir d’obliger un propriétaire foncier à élaguer ses arbres afin que les branches n’endommagent pas le réseau de communication.

Morteau Morteau Votre Ville a retrouvé la pêche ! L’association des commerçants et artisans de Morteau est reprise en main par cinq commerçantes qui foi- sonnent d’idées pour créer une nouvelle dynamique au centre-ville.

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E lles sont cinq com- merçantes, actives et motivées, à se retrous- ser les manches pour donner un nouveau souffle à Morteau Votre Ville, l’associa- tion des commerçants et arti- sans. Béatrice Godard (La Mai- son de Béa), Danielle Roussel- Galle (Évasion Beauté), Sylviane Bideaux (Un monde à part), Lau- rence Dornier (Mercerie 29) et Sylviane Simon (Mad’Boutik), ont donc pris les rênes de l’as- sociation, bien décidée à la

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réveiller dans le but de dyna- miser le centre-ville. Elles veu- lent créer l’événement afin d’in- citer les gens à consommer, pas seulement en zone, mais auprès

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V A L D E M O R T E A U

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Des lycéens récompensés au niveau national pour leur création Morteau Le lycée Edgar-Faure se distingue dans deux concours dont celui de gaine- rie où Maxime Patrac et Antoine Lévêque ont conquis le jury avec des réali- sations design ou d’une incroyable technicité.

C’ est leur dernière année au lycée de Morteau mais sans doute leur première “grande” entrée dans le monde du luxe et de l’horlo- gerie. Maxime Patrac et Antoi- ne Lévêque, deux élèves en Diplôme des métiers d’art (D.M.A. - niveau 3), ont tapé dans l’œil du jury et de deux sociétés de montre dont une très prestigieuse grâce au coffret de montre réalisé dans le cadre du concours Gainerie91. S’ils ne veulent pas dévoiler le nom des deux firmes du luxe intéressées par leur produit, c’est parce que celles-ci pourraient, à terme, le commercialiser. Il faut pré- server le secret. Depuis trois ans, Gainerie91, spécialisée dans la conception et la fabrication d’écrins de luxe organise un concours destiné aux jeunes étudiants en design. Cette année, il était demandé de réaliser un coffret de montre. Maxime Patrac a obtenu le 3 ème prix et Antoine Lévêque le prix spécial du jury pour la techni- cité de sa réalisation. Une quin- zaine d’étudiants se sont confron- tés. Les Mortuaciens se sont dis- tingués, appuyés par Bastien

Antoine Lévêque (5 ème en partant de la gauche) et Maxime Patrac (6 ème ) récompensés à Paris (avec d’autres récipiendaires).

Duval, leur professeur. “On peut se réjouir de la créativité de ces étudiants qui, faut-il le rappe- ler, ne sont pas destinés à faire carrière dans le design mais dans la haute horlogerie” explique Nathalie Mourey, adjointe au directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques. Confirmation auprès de Maxi- me (21 ans) : “Ce fut une bon- ne surprise car le design n’est pas mon domaine. Je trouve ce concours intéressant car il per- met de connaître l’ensemble de la montre, de sa conception… jusqu’à la réalisation du coffret. Nous sommes en pourparlers

Enfin, le jury régional du prix Avenir et Métiers d’Art qui s’est réuni à Besançon le 30 sep- tembre dernier a vu concourir neuf candidats de la région Bour- gogne Franche-Comté dont quatre élèves du lycée Edgar- Faure dans les Métiers d’Art de l’horlogerie. Le projet “Les Grandes Heures Horlogères” de Rémy Cools et le projet “Eldorado” de Timothée Raguin se sont vus attribuer le 2 ème et 3 ème prix de ce concours. Louis Thomas et son projet “L’aviation” et Mickaël Gaspar avec “Koenigsegg” ont eux aussi porté haut les couleurs du Haut-Doubs. n

avec l’entreprise pour le coffret. Il faut convaincre de l’utilité et de la plus-value qu’il peut appor- ter” témoigne Maxime qui se destine à devenir hor- loger.

“Le design n’était pas mon domaine.”

Même son de cloche chez Antoine : “Il a fal- lu faire assez vite car la conception n’a duré

que trois semaines. Par rapport au choix de la marque que j’avais fait, j’ai créé un écrin assez moderne” dit-il sans trop en dévoiler. Lui aussi se destine à l’horlogerie de conception et à la recherche et développement. Les deux lycéens ont reçu leur prix sur le toit d’un appartement parisien avec la tour Eiffel en arrière-plan.

Troisième prix pour le projet Eldorado de Timothée Raguin au concours régional des Métiers d’Art.

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Morteau La culture en accès libre Financée par le Lions Club Val de Morteau, une boîte à livres a été installée place de la Halle à Morteau. Le concept : donner accès gra- tuitement à des livres en libre-service.

En bref…

l Concert Les amis des concerts d’orgue du Locle organisent dimanche 13 novembre à 17 heures à l’Église réformée (Temple) du Locle un concert “accordéon et orgue” avec Julien Paillard à l’accordéon et Antonio Garcia à l’orgue. Ces deux artistes, qui lais- sent volontiers une grande part à l’improvisation durant leurs prestations, ne vont pas manquer de surprendre et d’émerveiller le public. Œuvres de Wilhelm-Friedemann Bach, Paillard, Milhaud, Piazzolla. Entrée libre, collecte vivement Exposition de peintures par l’association artistique du Val de Morteau les 19 et 20 novembre à la salle du Temps Présent du Château Pertusier à Morteau. l Théâtre Jeudi 17 novembre à 20 h 30 au théâtre de Morteau, repré- sentation de la pièce “Les Diablogues” de Roland Dubillard. Une planète sur laquelle vivent deux olibrius qui se nomment 1 et 2. Ensemble, ils déconstruisent l’histoire du monde. Réser- vations au 03 81 67 18 53. recommandée. l Peinture

I l y a déjà une trentaine de livres, de toutes sortes : des aventures pour enfants, des romans pour adultes et même un des volumes de Har- ry Potter ! On y vient librement et le principe est on ne peut plus simple : je dépose un livre dans la boîte, j’en emprunte un autre, je le lis et je le rapporte. Simple,

Roland-Bouhéret. Le budget est modique : moins de 500 euros (la pose a été effectuée par les services de la Ville) et la Fon- dation des Lions de France abon- de à hauteur de 50 %. “Ce concept de boîte à livres est né aux États-Unis et dans les pays anglo-saxons, explique Pierre Vaufrey, membre du Lions Val

efficace et idéal pour inciter à la lecture ceux qui n’osent pas fran- chir les portes d’une médiathèque ou d’une librairie. En plus, c’est gratuit ! L’initiative de

de Morteau. Le princi- pe est en train d’essai- mer partout, là où les municipalités jouent le jeu bien sûr, car ces boîtes sont installées sur le domaine public. Le

“Ailleurs dans la ville et dans d’autres communes.”

Pierre Vaufrey, membre du Lions Val de Morteau, devant la boîte à livres récemment installée.

la boîte à livres évoque le “livre- voyageur”, un phénomène mon- dial qui consiste à faire circu- ler des livres dans la nature afin qu’ils soient lus et partagés par d’autres personnes. Cette initiative originale est à mettre à l’actif du Lions Club du Val de Morteau qui a installé cette boîte à livres le mois der- nier sur la place de la Halle à Morteau, face à la Médiathèque

à Morteau une fois par an. “Nous avons d’autres opérations au cours de l’année comme la ven- te de roses en juin au profit de la lutte contre la mucoviscidose et nous sommes bien évidem- ment toujours partenaires du Téléthon.” Le Lions Club Val de Morteau contribue à financer d’autres actions tout au long de l’année. Outre cette boîte à livres, le

Lions a participé à l’équipement audiovisuel de la nouvelle éco- le pour enfants autistes ouver- te à Montlebon. “Nous avons également aidé le lycée de Mor- teau et sa classe Europe qui a organisé un voyage aux États- Unis” illustre le membre du Lions Club, présidé cette année par Jean Garreau. n J.-F.H.

principe est bien de redonner le goût de la lecture, notamment aux jeunes. Et que ceux qui lisent beaucoup partagent les livres qu’ils ont aimés. Par rapport à ce qu’on vit aujourd’hui, nous estimons que la culture est enco- re plus essentielle.” Si le concept de cette premiè- re boîte à livres rencontre le suc- cès, il pourrait “essaimer ailleurs dans la ville et dans d’autres

communes du Val de Morteau” ajoute Pierre Vaufrey. Reste à lever le principal obstacle : le financement. Pour cela, le Lions Club Val de Morteau poursuit ses actions. La principale sour- ce de recettes pour le club-ser- vice local est le partenariat noué avec la troupe d’Orchamps- Vennes la Boîte à Cas-Choux qui reverse l’intégralité des recettes du spectacle qu’elle joue

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V A L D E M O R T E A U

Raccordés à la station d’épuration après un chantier d’envergure Montlebon D’importants travaux ont été menés par une entreprise spécialisée pour relier les eaux usées de Montlebon à la nouvelle station d’épuration de Grand’Combe-Chateleu.

équipée d’un moteur V12 bi-tur- bo de 565 chevaux creuse à 1,50 mètre de profondeur et pose simultanément une canalisa- tion de diamètre 160 mm condi- tionnée d’une longueur de 520 mètres” explique l’entreprise Jean Tattu de l’entreprise du même nom installée à Guyans- Vennes. Cette dernière a réalisé une par- tie du chantier en sous-traitance pour l’entreprise Vermot, man- dataire de cette prestation. Au total, “ce sont environ 2 km de tranchée qui ont été réalisés. Cela a nécessité des accords avec les communes, des propriétaires, d’avoir une autorisation au titre de la loi sur l’eau” commente la communauté de communes du Val de Morteau qui détient la compétence assainissement. Le chantier était d’importance. Avec cette réalisation qui devrait être mise en service d’ici le mois de décembre, les eaux usées sont poussées à l’air à l’aide d’un sys- tème hydropneumatique jusqu’à la station de traitement. La cana- lisation est ainsi nettoyée pour éviter les gaz nocifs et les odeurs qui pourraient causer des désa- gréments aux habitants de Gran- d’Combe-Chateleu. “C’est une technique très performante” rela- te un professionnel.

J adis envoyées à la sta- tion d’épuration de Mor- teau, les eaux usées de Montlebon refoulent à la nouvelle station de Gran- d’Combe-Chateleu. L’ensemble

du village est désormais rac- cordé… sauf les maisons à l’écart et qui n’ont pas le tout-à-l’égout. Le chantier a nécessité fin sep- tembre et début octobre la cou- pure partielle d’une partie de

la route Montlebon-Gran- d’Combe. Une imposante machi- ne a été acheminée sur le chan- tier pour réaliser la nouvelle canalisation de refoulement. “Cette trancheuse de 35 tonnes

Grand’Combe. Cet investissement n’est pas le seul réalisé par la C.C.V.M.

service de la nouvelle station et d’un meilleur taux de collecte depuis la mise en service du pos- te de relèvement et en dimi- nution sur Villers-le-Lac suite aux travaux réalisés sur les réseaux (mise en séparatif, sup- pression des eaux parasites). Au total, la sensibilité des volumes traités à la pluviométrie dimi- nue. La santé du Doubs devrait donc s’en ressentir… n

responsable de 181 kilomètres de canali- sation d’eaux usées et/ou pluviales et de 5 stations d’épuration

Cette réalisation “qui concerne l’ensemble du village” (sauf les hameaux à l’écart) per-

Sur 2 km à 1,5 m de profondeur.

met de délester la station de Morteau dont la capacité arri- vait à saturation. Elle augmente de fait la capacité de celle de

pour 28 postes de relèvement. Les volumes traités sont en aug- mentation sur Grand’Combe- Chateleu du fait de la mise en

L’entreprise Tattu de Guyans-Vennes a réalisé une partie du chantier. Cela a nécessité une machine particulière.

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Première fromagère de… Belgique Originaire de Morteau, Véronique Socié a reçu le prestigieux prix à Namur, l’équi- valent du M.O.F. en France. Pour l’ex-bergère des alpages désormais vendeuse dans une crémerie à Waterloo, c’est la récompense d’un an de travail.

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S a nouvelle blouse blanche de travail auréolée des liserés noirs, jaunes et rouges (couleurs du drapeau belge), n’est arrivée que lundi 1er octobre dans le vestiaire de la fromagerie deWaterloo. “Cela a traîné car la société (fran- çaise) qui devait réaliser ma blouse n’avait plus de tissu jau- ne… Promis, ce n’est pas une histoire belge” témoigne d’un ton amusé Véronique Socié. Au-

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delà de l’anecdote, la froma- gère originaire de Morteau récol- te les fruits de son travail, sa passion, son amour et son expé- rience des produits fromagers. En septembre dernier, à Namur au terme d’une journée mara- thon, Véronique Socié (51 ans) a en effet remporté le presti- gieux concours du Premier fro- mager de Belgique devant un jury composé de professionnels. Le titre est décerné une fois tous les deux ans. “C’est une bel- le récompense, un moment assez fort dans la vie professionnel- le après un an de travail et de déplacements. Je suis fière et émue d’appartenir à la gran- de famille des meilleurs ouvriers de Belgique” indique humble- ment la meilleure ouvrière de Belgique au téléphone. Elle revient toutes les 6 semaines dans le Haut-Jura retrouver Christian, son compagnon, et Léo et Marion ses enfants. Le thème de l’œuvre artistique “Fromager : un artisan d’ave- nir” qui lui a permis de se dis- tinguer a été réalisé en partie par l’artiste-peintre de La Pla- née Lise Vurpillot pour le côté métallique. Le Mortuacien Phi- lippe Ferreux a designé les éti- quettes du fromage. Un sacre

qui a encore plus de valeur lorsque l’on sait que Véronique avait perdu quelques semaines plus tôt son papa. Depuis ce titre, les invitations pleuvent. “Véro” est deman- dée par des restaurants, des professionnels, au point que la franc-comtoise doit choisir. À 51 ans, Véronique travaille dans une crémerie réputée : celle de Bernadette Delange à Water- loo, une Belge qui lui a fait découvrir le métier de détaillant. “J’aime faire partager mes coups de cœurs aux clients” poursuit- elle. L’ancienne bergère formée à l’E.N.I.L.-bio de Poligny, ex- animatrice de l’association Les Amis du Comté qui a sillonné les routes du Comté pour des visites de ferme et des balades botaniques, qui a travaillé jus- qu’en 2011 au C.I.G.C. (Comi- té Interprofessionnel de gestion du Comté), a capitalisé une connaissance des fromages uniques. Son projet désormais : “Faire partager ma passion, enseigner, servir mes clients toujours mieux, et ouvrir une boutique à Bruxelles.” Après avoir sillon- né les routes du Comté, “notre” fromagère a tracé son chemin. Bonne route à elle. n

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V A L D E M O R T E A U

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Morteau Le parcours du combattant pour recruter un boucher Artisan boucher à Morteau, Alain Vernerey a mis huit mois pour trouver le salarié qui lui manquait. Huit mois de galères et d’entretiens surréalistes. Témoignage.

I l a fallu huit mois à Alain et Séverine Vernerey pour recruter un boucher-ven- deur. “Il commence cette semaine” annonce le couple d’ar- tisans qui espère avoir enfin trouvé le collaborateur qui lui manquait pour compléter l’équi- pe de la boucherie. Les fêtes de Noël approchent. Traditionnel- lement, c’est une période de for- te activité. “En ce qui me concer- ne, c’est six heures de sommeil en quatre nuits” annonce Alain Vernerey. L’arrivée de ce nou- veau salarié tombe donc à point nommé. Il était temps ! Car pour recruter la bonne personne, ce fut un véritable parcours du combattant. “Pour trouver un boucher qualifié qui se sent concerné par la santé de l’en- treprise, il faut chercher long- temps” explique le profession- nel qui sait de quoi il parle. Au printemps dernier, Alain Ver- nerey a commencé par s’adres- ser à Pôle Emploi. “Nous avons appris qu’il y avait 1 500 can- didats bouchers sur le marché de l’emploi. Au regard de ce chiffre, on a d’abord pensé que le recrutement ne serait pas trop

difficile.” Le couple a vite déchanté. Il n’a pas vu l’ombre d’un candidat qui correspondait au profil recherché. “Alors on a testé Le bon coin et une agen- ce intérim.” L’annonce a fini par circuler, et des personnes à la recherche d’un travail ont déposé leur can- didature. Mais pas une ne cor- respondait au poste. “Nous avons à peu près tout eu, du mécani- cien qui voulait travailler en boucherie au thésard en psy- chologie qui cherchait à se recon- vertir. Il aimait man- ger et à ce titre, il était persuadé de fai- re un bon boucher” sourit Alain Verne- rey qui a rappelé à ses interlocuteurs que boucher est un métier qui demande un savoir- faire. Des bouchers de métier juste- ment, il en a reçu des huit der- niers mois. La plupart d’entre eux s’est présentée avec des demandes surréalistes. “Une dizaine de professionnels sont venus me proposer de travailler quelques heures par semaine

à la boucherie, en échange de quoi je devais les rémunérer au black. Je les ai éconduits en leur expliquant que je ne mangeais pas de ce pain-là. J’ai également eu le cas d’un boucher de métier qui était au R.S.A. Il voulait que je le paye à l’heure afin qu’il puisse continuer à percevoir l’ai- de sociale, alors que je lui pro- posais un C.D.I. avec des heures supplémentaires rémunérées. C’est difficile à entendre pour quelqu’un comme moi qui est à la boucherie à 5 heures du matin.”

“Il aimait manger et était persuadé de faire un bon boucher.”

L’histoire de ce recru- tement serait risible si elle n’était pas la traduction du cliva- ge qui existe entre les besoins du mar- ché de l’emploi d’un

Alain Vernerey dénonce la politique de formation des jeunes qui depuis trente ans a consisté à dénigrer les métiers manuels qui embauchent aujourd’hui.

côté, et de l’autre le système de formation et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Alain Vernerey tire la sonnette d’alar- me et alerte les pouvoirs publics. “On dit ici que nos difficultés de recrutement sont liées à la proxi- mité de la Suisse. Mais cela n’ex- plique pas tout. Je pense que l’on paie le résultat d’une politique

mené à la déconsidération pro- gressive des professions arti- sanales comme celle de boucher. Le mal est fait. Il faudra mal- heureusement du temps pour que l’on vante à nouveau la noblesse de ces métiers au ministère de l’Éducation Natio- nale. n T.C.

de formation menée depuis les années quatre-vingt et qui a consisté à amener 80 % des élèves au Bac et à dénigrer les Bacs professionnels. Quand j’étais apprenti boucher, nous étions 40 en deuxième année. L’année der- nière, les C.A.P. étaient à peine une quinzaine. On a fait beau- coup de mal aux métiers

manuels à force de leur casser du sucre sur le dos” se désole l’artisan. Il redoute qu’à ce ryth- me, des entreprises comme la sienne finissent par ne plus pou- voir trouver de personnel. Un comble dans le contexte actuel où les pouvoirs publics cher- chent à lutter contre le chôma- ge. Cette politique, selon lui, a

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V A L D E M O R T E A U

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Immobilier Légère baisse des prix

dans l’ancien sur le Val de Morteau L’état des ventes immobilières présenté par les notaires du Doubs suscite toujours l’étonnement par l’insolente santé du Haut-Doubs. Ce qui ne surprend plus ici. Mais le marché s’est tout de même tendu.

Sacha Vetter, notaire à Morteau, présente les chiffres de l’immobilier du Haut-Doubs, toujours bons, mais qui évoluent à la baisse pour l’ancien.

D ans l’ancien, comme dans le neuf, la ven- te de maisons ou d’ap- partements n’a cessé de progresser dans le Haut- Doubs depuis 10 ans. La palme revenant à la zone Mont-d’Or- Deux Lacs (+ 56 % pour le prix d’un appartement ancien), sui- vi de Morteau (+ 22 %) et Maîche (+ 12 %). Pour autant, on note une sérieuse baisse des prix dans l’ancien ces dernières années mais “le Haut-Doubs concentre toujours dans le département les prix les plus élevés que ce soit pour les appartements, les mai- sons, les terrains” explique Sacha Vetter, notaire à Morteau. Ce

dernier a présenté les derniers chiffres de l’état des ventes immobilières dans le secteur lors de l’Observatoire immobilier des notaires du Doubs, à Besançon- Micropolis début octobre. Devant

l’ancien qui semblent retrouver une certaine décence : “Ainsi, à Morteau, le prix des apparte- ments anciens est de 1 950 euros le mètre carré médian, soit une baisse sur un an de 5 %. Sur

une centaine de par- ticipants du monde de l’entreprise, des collectivités, d’élus, l’exemple du Haut- Doubs fait “rêver”

le secteur de Maîche, il est de 1 390 euros, soit - 5 %. Pour les maisons anciennes, le prix médian avoi- sine les

Toujours survitaminé par ces salaires élevés.

jamais été aussi opportun pour acheter : “C’est le moment d’ache- ter” pointe Christophe Chevriaux, notaire à Saint-Vit. Taux d’in- térêt bas (1,5 % sur 20 ans), prix redevenus raisonnables, aides, voilà un cocktail positif. “Un bémol : l’augmentation des taxes foncières” pointe un autre notai- re. Autre point : l’année 2017,

électorale, pourrait créer un attentisme chez les acquéreurs. L’immobilier dans le Haut-Doubs est toujours survitaminé par ces salaires élevés. Le revenu médian d’un Villérier est de 44 071 euros par an contre 22 860 euros pour un Bison- tin… n E.Ch.

nombre de frontaliers et méca- niquement une baisse pour l’im- mobilier et le commerce” indique le directeur des études écono- miques et territoriales à la C.C.I. L’eldorado immobilier demeure fragile. L’ancien est en baisse aussi par- ce qu’il est plus énergivore en consommation… et parce qu’il y a plus de biens sur le mar- ché indique un professionnel de l’immobilier à Morteau, “et aus- si parce que certains vendeurs ne veulent toujours pas baisser le prix.” De nombreux fronta- liers, venus d’autres régions, repartent en cas de licenciement. Le secteur de l’horlogerie, face à des interrogations, nourrit ce tassement. Le taux de divor- ce, plus élevé, impliquerait éga- lement des ventes dans l’urgence dans le bassin mortuacien. Pour autant, le moment n’a

ceux qui font des affaires et inter- pelle ceux qui souhaitent s’y ins- taller. Morteau et Pontarlier demeurent les endroits les plus prisés, loin devant Maîche. À noter donc un ralentissement dans la progression des prix dans

245 000 euros, en baisse de 9,9 % à Morteau par rapport à l’année précédente, et 176 000 euros (- 0,6 %) à Maîche” indique le notai- re. Le neuf reste dynamique, porté notamment par la nou- velle loi Pinel. Les appartements neufs créés à Morteau ont trou- vé preneur. Dans le Doubs, un appartement (ancien) se négocie 1 540 euros du m 2 en moyenne (- 5 %), une maison 168 500 euros (- 0,8 %). La preuve, une fois encore, que le secteur est porté par la fron- tière, ce que confirme la C.C.I. du Doubs dans une de ses études. Avec un bémol relate la chambre consulaire : “Si la baisse de l’ac- tivité horlogère baisse de - 25 %, et si le franc suisse reste iden- tique, il y aura une baisse du

Les prix dans le secteur de Morteau

l AppArtements (prix médians) 1 390 euros du m 2 à Maîche

(- 5 %),

1 950 euros du m 2 1 600 euros du m 2 2 190 euros du m 2

à Morteau à Besançon à Pontarlier

(- 9,9 %), (- 4,5 %), (+ 0,3 %).

l mAisons Anciennes 176 000 euros

à Maîche à Morteau à Besançon à Pontarlier

(- 0,6 %), (- 9,9 %), (- 1,7 %), (+ 3,4 %)

245 000 euros 221 900 euros 243 500 euros

V A L D E M O R T E A U

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Morteau L’importance toujours plus forte des Restos Les inscriptions pour la campagne d’hiver des Restaurants du cœur ont lieu mercredi 16, jeu- di 17 et 18 novembre. Les responsables craignent encore un regain d’affluence…

En bref…

l Deuil L’association J.A.L.M.A.L.V. Haut-Doubs propose une conférence autour du thème “Le deuil de l’enfant” jeudi 10 novembre à 20 h 15 à la salle des fêtes de Villers-le- Lac. Cette conférence sera ani- mée par Madame Sonia Mou- lin-Barman, enseignante titu- laire d’un diplôme universitai- re d’étude sur le deuil. Quelles sont les conceptions de la mort chez l’enfant et comment va- t-il traverser cette épreuve de séparation d’un être cher ? Un accompagnement et une aide sont-ils possibles et sous quelles formes ? Quelles seront les répercussions du deuil sur la vie scolaire et sur son déve- loppement futur ? Au cours de cette conférence, Sophie Mou- lin-Barman s’attachera à éclair- cir tous ces points. Lors du débat, elle suscitera les témoi- gnages et répondra aux inter- rogations en donnant quelques pistes de réflexions. Entrée et participation libre. l Jouet Journées du jeu et du jouet les 5 et 6 novembre à la sal- le des fêtes de Morteau. Le dimanche, animations de 14 h à 18 h et spectacle au théâtre pour les plus petits. Entrée libre.

M alheureusement, les années se suivent et se ressemblent au 6, rue Barral à Mor- teau, antenne des Restaurants du cœur. Une fois de plus, un record d’affluence a été battu lors de la campagne d’été des Restos du Cœur de Morteau. Fin septembre, 54 familles (une cen- taine de personnes) bénéficiaient de l’aide alimentaire. “Pour

re face à cette fréquentation en nette hausse. Le responsable du centre de Morteau craint que la prochaine campagne d’hiver ne subisse le même regain d’af- fluence. Cette campagne débutera le mar- di 22 novembre et s’achèvera à la mi-mars. Comme pour les années précédentes, deux dis- tributions de l’aide alimentaire sont organisées chaque semai-

ne, le mardi et le ven- dredi, de 14 heures à 17 heures. Les inscriptions se déroulent dans les locaux des Restos (der- rière le bâtiment de La

mémoire, la campagne d’été 2015 avait accueilli 35 familles (72 per- sonnes)” rappelle le res- ponsable Jean-Claude Lobre. Toujours fin sep- tembre, 11 700 repas

“Venir avec ses justificatifs.”

avaient été distribués, le nombre de 15 000 devant être atteint en fin de campagne, contre “seule- ment” 9 200 en 2015. Grâce à la générosité des clients des supermarchés locaux lors de la collecte nationale de mars, mais aussi grâce à l’aide des Amis d’Emmaüs des Fins et de l’A.P.P.A.T. (association pour le partage avec tous) de Mont- lebon, les bénévoles ont pu fai-

Poste) mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 novembre, de 14 heures à 17 h 30. Toute per- sonne sollicitant l’aide des Res- tos devra se munir de justifi- catifs de ressources et de dépenses ainsi que d’une pièce d’identité. La situation de chacun sera exa- minée et l’aide accordée ou non en fonction d’un barème natio- nal, commun à tous les centres

Les Restaurants du cœur à Morteau chaque année toujours plus sollicités. Les inscriptions se font pour la campagne d’hiver.

de France. Même si les inscrip- tions sont possibles tout au long de la campagne, l’équipe des bénévoles insiste pour que cha- cun fasse l’effort de venir s’ins- crire au cours de ces deux après- midi. Des actions d’aide à la person-

ne (soutien au retour à l’emploi, constitution de dossiers de demande de microcrédit, aide à la rédaction de C.V. et/ou de lettres de motivation, conseils budgétaires…) seront progres- sivement mises en place au cours de la campagne. “Dans cette pers-

pective, un coiffeur ou une coif- feuse bénévole serait le bienve- nu” conclut Jean-Claude Lobre. Encore une fois, l’aide de l’as- sociation se révèle toujours aus- si importante dans ce Haut- Doubs à deux vitesses où riches- se et pauvreté se côtoient. n

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